Découverte du Japon: on fait le bilan

Au Japon nous avons…

vu un robot android chanter du Céline Dion dans le hall d’un centre commercial, fait du kayak à Tokyo un soir de plein lune, rencontré une américano-japonaise parlant parfaitement le Français, assisté à un combat de daims dans le parc de Nara, vu un tanuki dans la forêt, parlé de la beauté des chats avec un yakusa, bu de l’excellent saké, vu des chiens promenés en poussette ou habillés en jean et baskets aux pattes, attendu 3h dans la gare d’Hiroshima, croisé des musiciens de reggae dans le métro, regardé les gens prier dans les temples, mangé des mochis au petit déjeuner, bu des litres de thé vert matcha, appris à cuisiner l’okonomiyaki Osaka style avec des personnes adorables, partagé le dîner d’une famille taïwanaise, mangé les kakis offerts par un papi qui passait à vélo, vu le mont Fuji à travers la fenêtre du shinkansen,  mangé des sushis à la méduse, changé nos billets de banque sur une machine automatique, dit nos premiers mots japonais en bafouillant, mangé des udons très vite en s’éclaboussant, fait une « soirée takoyaki » chez une famille japonaise, regardé les gens traverser la rue à Shibuya, tiré des oracles devant les temples, mangé des tayaki aux haricots rouges, sonné la cloche de la paix à Hiroshima, bu des latte à la citrouille, vu des gens faire la queue très longtemps pour aller au restaurant, vu des buses tournoyer au-dessus de nos têtes, visité des châteaux médiévaux, cherché l’entrée du sentier de la cascade Hiji sans jamais la trouver, bu de la bière à la mangue, acheté des jouets de gashapon, posé devant une réplique de la statue de la liberté, goûté au véritable wasabi, traversé des milliers de toriis, prié pour la paix dans le monde, dormi dans une chambre japonaise, fait nos besoins assis sur des sièges de toilettes chauffants, vu un torii dans la mer, senti la terre trembler à Tokyo, vu des jeunes filles se prendre en selfie avec des daims et se faire mordre les fesses, acheté de la vitamine C pétillante dans un distributeur automatique de boissons, mangé des pocky aux myrtilles, vu des gens s’endormir debout dans le métro, réfléchi au sens de nos vies, vu des écureuils facétieux, mangé des kit kat à la fraise et des chips au nori, acheté des baguettes Pokemon, pris le métro aux heures de pointe, randonné sous la pluie, mangé des galettes de riz au basilic rouge, écrit des voeux sur des ema, marché au milieu des gens immobiles jouant à Pokemon Go, fait un selfie devant le Unicorn Gundam, mangé du maquereau au petit déjeuner, cherché la beauté dans l’imperfection, contemplé des jardins zen, mangé de la glace à la patate douce violette et plein de melon pans, conduit à 80 km/h sur l’autoroute, vu des milliers de grues en papier, compté les bernards-l’ermites sur la plage, souri et ri tant de fois, réalisé un rêve de gosses…

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ARIGATO NIHON

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tu es dans nos coeurs pour toujours

 

 

 

 

L’ascencion du Mont Inari à Kyoto (Japon)

Pour clore la série d’articles et de récits sur notre premier voyage au Japon, nous avons choisi de partager avec vous quelques souvenirs de notre balade sur un chemin de randonnée unique au mont Inari dans la magnifique ville de Kyoto.

Parler d’ascencion est peut-être un bien grand mot ici (même si ça grimpe bien pour arriver au sommet). Le mont Inari, c’est une grande colline (ou une petite montagne si vous préférez) de 230 m de hauteur abritant le plus ancien sanctuaire shinto dédié à Inari, mais également une multitude de petits sanctuaires à découvrir au cours d’une randonnée de 4 km au milieu d’une forêt de cèdres et de bambous.

Mais avant d’aller gambader dans la forêt, on va d’abord réviser un peu :

  • Shinto : ensemble de croyances et de pratiques liées aux « kami » (les esprits). En (très) résumé il s’agit d’un culte animiste autochtone considérant que chaque élément du monde est habité par un esprit.
  • Inari : esprit (ou divinité si vous préférez) de la mythologie shinto à la fois mâle et femelle. Si j’ai bien compris, Inari est surtout vénérée comme divinité du riz, incarné en déesse-renard. Inari est le kami du riz (des bonnes récoltes), et par extension de la croissance de toute chose (pour simplifier, on lui demande surtout de nous faire gagner de l’argent- on y reviendra plus loin)

Le sanctuaire principal de Fushimi Inari Taisha se trouve au pied du mont. Légèrement à l’écart, on trouve également un lieu de recueillement dédié aux victimes de la bombe atomique (on reconnaît les grues sur les tablettes votives et des guirlandes de 1000 grues suspendues).

On retrouve les traditionnels emplacements pour les ema, les tablettes votives (ici en forme de torii), une fontaine pour se laver les mains et la bouche, un comptoir pour acheter des amulettes et des présentoirs pour accrocher les omikujis défavorables.

Le chemin de randonnée débute après avoir passé un grand torii gardé par 2 statues de kitsune (Inari incarné en renard animal messager des dieux).

Puis, la magie commence une fois que l’on pénètre dans la forêt (en évitant astucieusement les spots à selfie où les gens font la queue pour attendre leur tour).

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En effet, toute la randonnée consiste à passer sous les milliers de toriis qui matérialisent le sentier menant jusqu’au sommet du mont Inari. La beauté des lieux ( qu’aucune photo ne pourra restituer) n’a d’égal que leur unicité.

Le sanctuaire est également appelé le sanctuaire aux 10 000 toriis rouges, vous voyez pourquoi ?

Malgré la foule présente (fidèles, visiteurs curieux, randonneurs ou touristes), nous ressentons un profond sentiment de quiétude et de tranquillité qui va en s’amplifiant à mesure que nous progressons vers le sommet.

Il fait bon, les oiseaux se dissimulent habilement dans les feuillages mais marquent bien leur présence sonore. De même on perçoit les stridulations des grillons qui paraissent nous encercler. La lumière passant à travers les feuillages des arbres vient nuancer la palette de couleur des toriis tantôt vermillons, tantôt plus orangés, tantôt plus rouges.

Dans le culte shinto, le torii qui se trouve à l’entrée des sanctuaires symbolise une porte séparant le profane et le sacré (souvenez-vous du torii dans la mer à Miyajima). Fermez les yeux, et essayez un peu d’imaginer ce que peut représenter d’en traverser des milliers.

En ce qui nous concerne, nous avions l’impression, un peu étrange et étourdissante, que nous cheminions vers un autre monde, un monde à la fois inconnu et parfaitement familier puisque nous en faisions déjà partie.

C’est ainsi que nous avons peut-être approché le sens profond de la conception shintoïste selon laquelle toute chose est animée d’un esprit et chaque être de la nature est relié aux autres. Nous avançons, pas à pas, en harmonie avec ce qui nous entoure. On ressent et on voit la beauté et la vie partout, en nous et autour de nous.

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Mais que signifient ces écritures sur les piliers des toriis ? Ce sont tout simplement les noms des donateurs: les toriis sont offerts au sanctuaire par des fidèles, surtout des hommes d’affaires ou des entreprises qui espèrent en retour attirer richesse et abondance.

Je ne connais pas le prix de la fabrication et de l’installation d’un torii, mais j’imagine que cela ne doit pas être donné. Certains toriis étaient abîmés et paraissaient anciens. Je me demande s’ils sont entretenus ou si on les remplacent lorsqu’ils ne tiennent plus debout.

A mi-chemin, nous croisons des petits chats en bordure de forêts, un peu devant d’arriver au point de vue sur le ville de Kyoto.

OK on ne voir pas grand chose, mais c’est vraiment sympa de faire un pause face à ce panorama

Passé le point de vue, la plupart des visiteurs fait demi-tour et retourne en bas. Nous poursuivons notre chemin en direction du sommet et peu à peu, l’allure du sentier se trouve modifiée. Nous traversons des allées bordées d’une multitude de petits autels dédiés à Inari, de fontaines et toujours des toriis, mais de tailles plus modestes.

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C’est vraiment une très belle randonnée…

Un peu avant d’arriver au sommet, nous croisons des touristes américains en train d’essaye de faire voler un drône sous les toriis. Pas sûr qu’ils en avaient l’autorisation…

Au sommet, on trouve un lieu de prière entouré d’amas de toriis et de pierres. En face, se trouve une petite boutique vendant des paniers d’offrandes et du thé matcha.

La descente est différente (le sentier forme une boucle jusqu’au point de vue sur la ville) mais tout aussi plaisante. A mi-chemin, nous faisons une halte et profitons de nouveau de la vue sur Kyoto.

Puis nous repassons près de l’endroit où nous avions aperçu des chats auparavant. Cette fois, plusieurs touristes sont arrêtés et semblent échanger assez vivement. Nous comprenons qu’un animal un peu étrange avait rejoint les chats (nous l’avons vu mais n’avons pas eu le temps de le photographier avant qu’il ne disparaisse dans la forêt).

Un visiteur japonais dit que c’est « tanuki » (un raton-laveur), mais un autre explique que tanuki est un animal mythique et que nous ne pouvons prétendre en avoir vu un comme ça! Confusion, stupeur et tremblements dans l’assemblée.

Dans la mythologie japonaise, le tanuki incarne un esprit de la forêt et apporte la chance. Alors, soit on a du bol soit on a été victimes d’une hallucination collective. Nous préférons la première option!

Si vous ne l’avez pas encore vu (ou si comme moi vous l’aviez oublié), sachez qu’il y a un film du studio Ghibli qui met en scène des tanukis dans leur représentation traditionnelle (avec un chapeau et un gros ventre): Pompoko. A voir (ou à revoir).

Cela étant dit, la drôle de bestiole que nous avons vue avait les poils longs, hirsutes et avec des reflets tirant sur le roux. Bon, voilà voilà

La randonnée touche à sa fin, l’après-midi aussi. Avant de quitter le sanctuaire, nous traversons une allée de boutiques de souvenirs, nous voyons des autels dédiés à Kannon la déesse bouddhique. Puis, nous nous arrêtons quelques minutes près du bassin situé sous la terrasse d’un café à l’entrée de la forêt pour un dernier moment de contemplation.

Nous quittons le sanctuaire et nous nous remettons de nos émotions avec des jus de pamplemousse pressés directement dans le fruit et des brochettes de boeuf.

Nous ne partons pas sans avoir goûté à un Inari-Sushi à la courge et au sésame. Un Inari-sushi est un sushi à base de riz enveloppé dans du tofu frit (le tofu frit étant particulièrement apprécié de la déesse).

Nous sommes un peu surpris par la fraîcheur et la saveur sucrée/salée de ce sushi. Ensuite, c’est sur cette dernière note gourmande que nous quittons Kyoto pour retourner à Osaka après une journée inoubliable.

Boeuf grillé, street food et soja fermenté à Osaka (bonus: manger pas cher au Japon)

Osaka, étape souvent négligée, mérite pourtant que l’on s’y attarde un peu. Pour ses habitants particulièrement cools, drôles et attachants, pour son château fort, ses jolis parcs paisibles comme le Ketakuen Garden, ses marchés populaires, ses lumières le long du canal à Dotonburi, ses restaurants de rue à Shinsekai…

Lors de notre séjour au Japon, nous avons eu un coup de coeur aussi évident qu’inexplicable pour la ville d’Osaka. Nous avons adoré l’atmosphère de cette ville où à la fois rien n’est spécial et tout est spécial. OSAKA IS THE BEST !

 

Osaka c’est la capitale économique du Kansai et c’est aussi une capitale gastronomique. Oui à Osaka on mange et on aime manger ! Et non, les Japonais ne mangent pas que du ramen et des sushis (plutôt un plat de fête), mais davantage des curry, des nouilles, des grillades et des fritures.

Osaka est une ville portuaire, à partir de la moitié de la photo jusqu’aux derniers immeubles en haut c’est une extension artificielle de la ville sur la baie

1- Le boeuf du Kansai

La réputation du boeuf japonais n’est plus à faire auprès des amateurs de bonne viande. De nombreux restaurants proposent du boeuf à la carte, en particulier dans les rues touristiques. Les menus et les prix sont sensiblement les mêmes d’un restaurant à l’autre. Dans ces steakhouse, le boeuf est servi cru et on le grille soi-même.

A environ 1h de train d’Osaka se trouve la ville de Kobe qui produit un boeuf très tendre et persillé. Si votre budget vous le permet, l’enseigne de restaurant la plus ancienne et réputée servant du boeuf de Kobe (appellation protégée depuis 2015) s’appelle Misono.

L’enseigne possède des restaurants également à Kyoto, Osaka et Tokyo. Cette fois la cuisson du boeuf se fait sous vos yeux en « teppanyaki », c’est-à-dire sur une plaque de cuisson chauffante. Il est bien entendu recommandé de réserver!

 

2- Le takoyaki

Une spécialité incontournable des restaurants de rue (les « yatai« ) à Osaka ! Les takoyakis sont des beignets de poulpe vendus au minimum par 6, recouverts d’une sauce du même nom, de mayonnaise japonaise, de poudre d’algue nori et de copeaux de bonite séchée. C’est l’en-cas idéal pour les petites faims pendant les promenades en ville. C’est chaud, c’est gras, c’est bon !

 

Et on n’oublie pas une mention spéciale pour les fâmeux « kushikatsu » ces petites brochettes de viande, de poisson ou de légumes à déguster pânés et trempés dans une sauce spéciale. Nous les avons mangé en dessert : glace vanille panée et sauce chocolat et banane panée sauce chocolat. C’est chaud, c’est gras, c’est sucré, c’est bon!

 

3- L’okonomiyaki

Autre spécialité, l’okonomiyaki (okonomi= ce que vous aimez/voulez » et yaki = grillé) qui est une sorte de galette/crêpe/omelette (on va pas rentrer dans les débats d’autant plus qu’il y a plusieurs variantes de la recette selon les régions, mais ça fait vraiment penser à un combiné de tout ça).

A Osaka, la recette traditionnelle consiste à mélanger tous les ingrédients (farine, eau, oeuf, chou, gingembre rouge mariné, dashi, tempura émietté, crevettes séchées). A Hiroshima on cuit les ingrédients en les empilant sur une plaque de cuisson. L’okonomiyaki se déguste recouvert de la sauce du même nom, de mayonnaise japonaise, de poudre d’algue nori, et de copeaux de bonite séchée.

 

Beaucoup de petits établissements (à voir sur place ou à rechercher sur internet!) proposent des cours de cuisine avec des recettes vraiment simples à reproduire chez soi. C’est également l’occasion de rencontrer des personnes venues des quatre coins du monde et de parler cuisine, on s’est beaucoup amusé à le faire.

 

4- Le corn dog

Je ne sais pas quelle est l’origine de la recette du corn dog, mais je pense qu’on peut le définir comme le hot dog japonais. C’est une saucisse plantée sur une brochette et frite dans une pâte à beignet réalisée avec de la farine de maïs. Le corn dog est servi avec du ketchup et/ou de la mayonnaise japonaise et/ou de la moutarde. C’est chaud, c’est gras, c’est bon (oui, je me répète).

5- Le natto

Le natto c’est un plat à base de graines de soja fermenté à l’aspect vraiment peu ragoûtant. C’est gluant et l’odeur n’est pas très appétissante, mais c’est une spécialité japonaise qu’il faut connaître. Comment vous dire?… c’est bon et c’est pas bon à la fois. Ca passe mieux accompagné de riz. Nous avons eu l’occasion d’y goûter avec un verre de saké offert par le propriétaire de notre hébergement Airbnb. Nous avons beaucoup ri et ce fut une soirée mémorable.

Du natto un peu « arrangé » spécialement pour nous (mélangé à de la sauce soja et des petits oignons verts)

6- Bonus : comment manger pas cher au Japon

 

Si pour vous aussi voyager = manger, mais que vous n’avez pas envie de passer tout votre budget dans la nourriture, voici quelques astuces pour manger pas cher au Japon.

  • les chaînes de restauration rapide : non, non, non je ne vous dis pas d’aller au Mac Donald’s !!! mais plutôt chez Coco Curry House une chaîne spécialisée dans le curry japonais ou Yoshinoya qui propose des menus avec plat/soupe/boisson à des prix défiant toute concurrence.
Des menus à 500 yens chez Yoshinoya, très bon rapport rapport qualité/prix

 

  • les restaurants de nouilles à machine automatique : les soupes ramen à 1 300 yens c’est bien, mais les soupes de nouilles à 400 yens c’est mieux ! Il faut commander son plat (ou son menu) sur la machine automatique placée devant l’entrée du restaurant et remettre son ticket au comptoir pour récupérer son plateau. En général on vous demande quel type de nouilles vous souhaitez (udon ou soba) et votre plat est servi en 2mn.

 

  • les supermarchés : à vrai dire, ce sont plutôt des moyennes surfaces ou des grandes supérettes. Je déconseille d’aller dans les konbinis (supérettes de proximité ou « convenience store  » en anglais) comme les 7 Eleven ou Family Mart. Oui les konbinis c’est pratique car il y en a partout et ils sont ouverts 7j/7j et 24h/24h mais du coup c’est plus cher et ils offrent peu de choix. Allez plutôt dans les enseignes comme Super Tamade ou Tokyu store (ou demandez aux Japonais que vous croisez où ils font leurs courses). On y trouve toute sorte d’aliments à tester et puis c’est toujours intéressant de voir quels sont les produits du quotidien (prix, packaging, etc) quand on voyage dans un pays étranger.

Top 4 des choses pratiques qu’on a apprécié au Japon

J’admets que le sujet peut paraitre un peu prosaïque, mais je pense que ça fait partie du voyage que de porter attention à ces petits détails du quotidien qui peuvent vraiment faire une différence et participer au dépaysement…

Si on ne devait retenir que ces 4 aspects marquants du quotidien, ce serait ceux-là (et pas les distributeurs automatiques de boissons ou les robots à l’entrée des magasins).

1- L’accessibilité

On ne peut que saluer l’effort réalisé en faveur de l’accessibilité au Japon. Ici je parle d’accessibilité au sens large, car elle concerne les personnes porteuses de handicap, les personnes âgées, les femmes enceintes.

La majorité des bâtiments sont équipés de rampes d’accès et/ou d’ascenceurs pour les personnes en fauteuil roulant ou les familles avec enfant en poussette. Dans les transports en commun, il y a des places réservées aux femmes enceintes, aux personnes âgées et aux personnes atteintes d’une invalidité temporaire (avec un plâtre ou des béquilles par exemple).

Pour les malvoyants ou les non-voyants, des signaux et/ou des messages sonores sont diffusés en particulier au niveau des passages piétons. Sur les trottoirs, dans les stations de métro et les gares, on trouve des marquages au sol et des chemins en reliefs jaunes indiquant le sens de déplacement ou les arrêts.

Presque tout est traduit en braille, même les plans de toilettes publiques.

2- La propreté des toilettes publiques

Il y a des toilettes publiques absolument partout! Dans les parcs, les trains, les stations de métro, les gares, les centres commerciaux, certains konbini (épiceries ouvertes 24h/24h)… Quand on est en vadrouille toute la journée, je peux vous dire que c’est bien pratique, a fortiori quand on voyage avec des enfants on ne rigole pas avec ces sujets-là.

Les toilettes japonaises se trouvent sous 2 formes: il y a des toilettes « yoshiki » semblables aux toilettes occidentales (selon les endroits avec siège chauffant, télécommande pour jets d’eau, lumière colorée et musique) et des toilettes « washiki » (toilettes japonaises traditionnelles, semblables aux toilettes turques). C’est gratuit, propre, il y a toujours du papier et ça sent bon. Pour les personnes en fauteuil roulant, la plupart des cabines de toilette sont équipées de portes automatiques.

Chez les dames, il y a même des stations pour se repoudrer le nez, avec des miroirs individuels, un crochet pour suspendre son sac ou son parapluie, une tablette pour poser sa trousse de maquillage.

Chez les dames comme chez les hommes, il y a des tables à langer et des sièges pour que bébé patiente face à vous pendant que vous faîtes vos besoins.

3- La gestion des déchets

Il n’y pas de poubelles publiques, sauf dans les stations de métro ou les gares. Soit vous gardez vos déchets et les jetez lorsque vous rentrez chez vous, soit vous laissez vos déchets là où vous avez fait votre achat. Je parle donc surtout de nourriture à emporter, mais dans ces conditions, on n’emporte pas vraiment, on mange devant le vendeur de takoyaki par exemple et on lui rend la barquette quand on a terminé.

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Quand on fait des achats, on est étonné, voire un peu choqué par les sachets et l’excès d’emballages. Parfois même, on ensache vos articles individuellement. Il ne faut pas hésiter à dire que vous souhaitez tout mettre dans le même sac.

Le tri sélectif et le recyclage sont très courants (80% des déchets sont recyclés). A côté des distributeurs automatiques de boissons, on trouve souvent des poubelles à canettes. Les rares poubelles publiques reçoivent 3 types de déchets : les bouteilles en plastique (jaune), les journaux (vert) et les canettes (bleu). On trouve plus rarement les poubelles « globales » pour le non recyclable (rouge), comme sur la photo ci-dessous.

Poubelles publiques dans une station JR

J’ai cru comprendre qu’il y avait, par ailleurs, des règles de tri et d’enlèvement des ordures très strictes et assez complexes pour les particuliers.

4- Les parkings à vélos

Il est possible de se déplacer à vélo très facilement. J’ai été assez surpris de voir que ce mode de déplacement était aussi répandu au Japon.

Il y a des parkings à vélos un peu partout, près des centres commerciaux, des parcs, des stations de métro et des gares. Il n’est pas rare de voir des cyclistes slalomer au milieu des piétons sur les trottoirs quand il n’y a pas de voie cyclable. Il faut rester vigilant pour ne pas se faire percuter…

En tant que touriste, on peut louer des vélos en payant sur des bornes automatiques à peu près partout comme dans beaucoup de pays (se renseigner sur internet!).

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Nos meilleurs souvenirs à Okinawa en famille (Japon)

En dépit de quelques aléas techniques (et c’est un euphémisme…), nous sommes parvenus à remettre la main sur une partie de nos photos d’Okinawa !

Nous saisissons donc de l’occasion de revenir sur les souvenirs de notre passage éclair sur l’île principale de la préfecture d’Okinawa, la préfecture située la plus au sud du Japon.

Impossible d’aller visiter les autres îles de l’archipel en si peu de temps, mais nous avons pu avoir un aperçu de la richesse de la nature, de la culture et de l’Histoire de cette partie du territoire japonais.

 

1- Le Château de Shuri

 

Rien de tel qu’une visite du château médiéval de Shuri pour découvrir le passé  mouvementé d’Okinawa qui fut autrefois un royaume indépendant qui s’étendait jusqu’à Taïwan (le royaume de Ryuku).

L’édifice a été maintes fois détruit et rénové au cours des siècles, en dernier lieu suite à la  tristement célèbre bataille d’Okinawa en 1945 qui précéda les bombardements d’Hiroshima (notre récit de voyage ici) et de Nagasaki en 1945. Je n’entre pas dans les détails, allez fouiller dans les archives de votre mémoire scolaire ou tapez « guerre du Pacifique » dans votre moteur de recherche préféré).

Vue sur la ville de Naha depuis les remparts du château de Shuri (oui il faisiat gris ce jour-là)

 

La visite du château, dont les structures d’origines sont classées au Patrimoine mondial de l’UNESCO. mérite le détour d’un point de vue non historique mais aussi architectural (l’influence chinoise est bien visible).

Il faut se déchausser pour visiter l’intérieur des bâtiments. Le sens de la visite est très bien indiqué et il est interdit de photographier ou de filmer dans certaines salles d’exposition. On peut y voir des fresques, des cartes anciennes, on apprend notamment que le royaume de Ruyky était un carrefour commerçant très important en Asie orientale, notamment entre la Chine et le Japon.

Petit bémol, certains objets ne sont pas légendés ou légendés en japonais uniquement. Mais on peut tout de même se faire une idée de ce qu’était la vie quotidienne dans les différentes parties du château.

 

 

2- La plage de Nirai Beach

 

Nirai Beach est une plage du village de Yomitan, proche de Naha sur l’île principale. On s’y est rendu en voiture après un trajet d’une cinquantaine de minutes. Pas grand chose à dire, si ce n’est que l’eau est limpide et qu’il est vraiment très agréable de venir se détendre ici quand il fait beau.

C’est pas renversant mais c’est drôlement joli hein?

Les pagures (bernards-l’ermites) pullulent sur cette plage, alors faîtes attention où vous mettez les pieds pour ne pas marcher sur ces petites bêtes.

 

Il est possible de louer des parasols auprès d’un grand hôtel donnant sur la plage, mais il est facile de trouver une petite place à l’ombre sous les grands « rochers-champignons » de basalte qui caractérisent la plage.

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3- Flâner dans Kokusai dori

 

La walking street de Naha prend des faux airs d’Hawaï avec ses touristes se baladant en chemise à fleurs, le soir en particulier. A Kukosai dori, on trouve une multitude de boutiques de souvenirs et de restaurants, dans une atmosphère chaleureuse, détendue et colorée.

On accède à toutes sortes de spécialités régionales à base de fruits exotiques comme l’ananas ou la mangue (et oui, on découvre le Japon tropical ! ).

On s’étonne de la popularité du baumkuchen au Japon en général et à Okinawa en particulier où il est décliné au lait de soja,  au sucre brun ou à la patate douce violette (beni-imo).

On devient accro à la saveur doucement acidulée du shikuwasha (un délicieux agrume cultivé dans l’archipel) en sorbet, en soda ou en liqueur. Mais on n’ose pas goûter au smoothie de margose (appelé « bitter melon » en anglais, j’ai oublié le nom en japonais) malgré la jolie présentation du stand.

Et bien sûr on croise des vacanciers faisant du street karting déguisés en personnages de mangas ou de Mario Kart.

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L’ambiance est plus locale et tout aussi animée dans les ruelles autour du marché couvert (Makishi public market). Le marché couvert est surtout un marché aux poissons. Si on vient assez tôt pour dîner (ce qui n’était pas notre cas), on peut choisir son poisson ou ses crustacés et les faire cuisiner dans l’un des restaurants de l’étage. En bonus, votre plat pourra être servi avec un peu d’algue ozuku d’Okinawa célèbre dans le monde pour ses propriétés anti-âge.

Ici l’algue d’Okinawa vendue aux touristes sous vide ou séchée (c’est pour ça que c’est pas cher!)

Bref, c’est très touristique mais en étant attentif on peut y passer un moment fort agréable et même faire des rencontres inattendues, comme avec ce vieil homme un peu éméché à la terrasse d’un petit bar parlant très bien anglais mais incapable de traduire le menu pour nous !

 

4- Voir des Shisas partout

Impossible de passer à Okinawa sans remarquer la présence des shisas sur les toits, devant les bâtiments, les magasins, les maisons, à l’entrée des rues (à ne pas confondre avec les komainu très ressemblants que l’on voit à l’entrée des sanctuaires).

Les shisas, animaux mythiques, sont les lions gardiens d’Okinawa qu’ils ont protégé contre un dragon géant selon la légende. Aussi appelés « shi-shi », ils sont toujours présentés par paire : la femelle a la gueule fermée pour retenir les bons esprits et le mâle a la gueule ouverte pour effrayer les mauvais. Certains sont représentés comme dressés et prêts à attaquer, histoire de clarifier le message.

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Bien évidemment, on trouve des versions modernes et colorées (et moins effrayantes aussi du coup) des shisas dans toutes les boutiques de souvenirs d’Okinawa (sculptures, figurines, t-shirts…). A emporter dans votre valise si vous voulez bénéficier de la protection des shisas contre les forces maléfiques à votre retour !

 

5- Regarder le coucher du soleil

 

Dans les villes, le soleil disparaît très rapidement derrière les immeubles. On est donc toujours très heureux de le voir passer derrière l’horizon lointain chaque fois que c’est possible !

Coucher de soleil à Kuri-Jima (Kouri Island)

 

C’était trop court, il faudra revenir !

 

 

 

Top 6 des choses qu’on a adoré faire à Tokyo en famille (Japon)

 

1- Prendre un goûter au Pokemon Café

 

Au Japon, les cafés à thème sont légion. Les plus populaires sont les « neko cafés » ou « cat cafés » où vous pouvez prendre un latte en caressant des chats. Le même concept se trouve décliné avec des ratons-laveurs ou encore des lapins. Je n’ai aucune idée de la condition de ces animaux dans ces cafés, j’espère qu’ils sont bien traités.

Le Pokemon Café de Tokyo, est donc un café à thème dédié à la célèbre franchise de Nintendo,  qui a ouvert en mars 2018 à Nihombashi, à quelques minutes de la gare de Tokyo. Il se trouve au 5ème étage d’un centre commercial appelé Takashimaya.

 

 

Entrée secondaire du Pokemon center Tokyo DX et du Pokemon café

 

Attention, il est nécessaire de réserver un créneau (d’une durée de 90 mn) sur le site internet du Pokemon café, et les réservations se font en moyenne 2 voire 3 mois à l’avance.

Si le café n’est pas complet, le nombre de places libres est affiché à l’entrée du café, si vous passez par là et souhaitez tenter votre chance sans réservation. Le café est ouvert de 10h30 à 22h.

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Sans surprise, à l’intérieur on se retrouve un peu dans le café de « la mignoncité », tout est kawaii (mignon) à souhait et très coloré, du décor aux plats (salés ou sucrés) et boissons (froides ou chaudes) proposés à la carte.

 

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Une demi-heure environ avant la fin du créneau, on peut assister à l’apparition d’un pokemon qui vient danser et gentiment vous saluer dans la salle. Vraiment un chouette moment pour petits et grands !

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A côté du café, vous trouverez bien sûr une boutique Pokemon à côté du café où vous trouverez toutes sortes de produits dérivés. Mais je recommande plutôt d’aller au Pokemon Mega Center, la plus grande boutique Pokemon, qui se trouve dans le centre commercial Sunshine City à Ikebukuro. Il y a là bas de quoi faire votre bonheur avec les collections limités, les exclusivités et les nouveautés (mais la facture peut monter très vite, alors attention au porte-monnaie!). On y a vu des produits et même une collection « mariage » avec des vrais cartons d’invitation et des vraies coupes de champagne à l’effigie de Pikachu.

 

2- Visiter le Musée d’art Ghibli

 

Le voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro, Princesse Mononoke… On replonge dans l’imaginaire du dessinateur, réalisateur et producteur Hayao Miyazaki, cofondateur du studio Ghibli avec Isao Takahaka, grâce à son fils Goro Miyazaki qui a dessiné les plans du musée.

Le musée Ghibli se trouve à Mitaka, une ville de la banlieue ouest de Tokyo. Avec le JR Pass, il suffit de prendre la ligne et de descendre à la station Mitaka. Ensuite, marcher quelques minutes en longeant le parc Inokashira avant d’arriver au musée.

Entrée du musée d’art Ghibli

 

La visite du musée se fait uniquement sur réservation (voir le site officiel du musée). Il est vivement recommandé aux visiteurs étrangers de réserver leurs tickets en ligne, car là aussi les réservations sont complètes très très rapidement… alors il faut bien anticiper!

Il existe des revendeurs agréés hors du Japon (JTB en France) mais ils ne sont pas autorisés à vendre les entrées seules, donc vous devrez acheter un package incluant la visite du musée comme une excursion (donc évidemment c’est plus cher).

Personnellement, j’ai réservé mes entrées au musée Ghibli avec LAWSON TICKET sur l-ticket.com. Il faut imprimer le voucher (bon de réservation) reçu par mail et le présenter à l’entrée du musée une fois au Japon.  Les ventes en ligne s’ouvrent le 10 du mois en cours pour le mois suivant.

Les tarifs sont les suivants :  1 000 yens pour les 19 ans et plus , 700 yens entre 13 et 18 ans, 400 yens entre 7 et 12 ans, 100 yens entre 4 et 6 ans, gratuit pour les moins de 4 ans.

Et oui, il y a du monde!

 

Au guichet d’entrée, on vous remet une brochure traduite dans votre langue sur laquelle il y a un plan du musée (bien utile pour ne rien manquer) et des tickets qui sont en fait des morceaux de pellicule tirés d’un film du studio pour assister à la projection d’un court-métrage exclusif dans la petite salle de cinéma.

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Plan et tickets de ciné

 

Les photos et les vidéos sont autorisées dans les jardins mais interdites à l’intérieur du bâtiment, à juste titre. Il y a plusieurs salles d’expositions permanentes (la plus belle reste pour moi la reproduction du bureau de Hayao Miyazaki), une salle d’exposition temporaire, une bibliothèque, une boutique, une salle de jeu (SEULEMENT pour les enfants, snif!), une salle de cinéma,  un café et un jardin.

Je n’en dirai pas plus, il faut vraiment y aller, c’est un endroit magique et rien ne vaut une immersion dans l’univers Ghibli pour comprendre les origines, ce qui inspiré les films, découvrir le travail de dessinateur et de réalisateur d’un film d’animation.

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Robot du « Château dans le ciel »

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3- Flâner dans le parc d’Ueno

 

Le parc d’Ueno date du 19ème siècle et c’est le premier parc public de Tokyo. Une  grande bulle verte située à l’Est de la ville, renfermant plusieurs musées, des sanctuaires. l’étang de Shinobazu, un zoo et bien sûr de grandes allées pour se promener.

Bref, Ueno c’est (aussi) l’un des lieux les plus fréquentés à Tokyo et de surcroît le week-end. Un dimanche à Ueno, ça ressemble à… ça :

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C’est par où? T’inquiète suis moi, c’est tout droit !

 

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Euh, c’est peut-être pas le bon jour pour aller au musée !…

 

Et en général, le week-end, il y a des animations et des stands d’expositions variés. Quand on y était, c’était le week-end des artistes et des danseurs, magiciens, jongleurs étaient venus se produire dans le parc tout au long de la journée sous les « ooooh » , les « aaaaah » et les « bravo » des spectateurs. Une ambiance très joviale et bon enfant.

 

On a aussi vu des gars s’entraîner au baseball (je rappelle que le baseball est le sport numéro 1 au Japon), et s’amuser comme des gosses.

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Il arrive également de croiser des personnes en train de jouer à Pokemon Go dans les allées des sanctuaires, comme ici dans l’allée du très beau sanctuaire Toshogu.

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Aux abords de l’étang, on peut s’asseoir et regarder les habitués du parc donner des graines aux oiseaux du parc. Les oiseaux viennent vous manger dans la main si vous êtes un respectueux et tranquille.

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Et bien sûr, on trouve à manger partout, donc pas de souci en cas de petit creux pendant la balade.

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4- Voir la fabrication de bonbons originaux de Candy Showtime à Omotesando

 

Nous sommes passés à la boutique principale de Candy Showtime à Omotesando près de Shibuya et Harajuku.

Omotesando, c’est un peu le quartier de la « coolitude » absolue, on y croise des chiens en poussette, des hipsters à vélo et des skaters en train de chiller devant les boutiques Adidas ou Patagonia.

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Si on se perd dans les petites rues, il y a une multitude de petits restos et des cafés sympas devant lesquels les gens font la queue sans montrer le moindre signe d’impatience.

 

Candy Showtime c’est un fabriquant artisanal de bonbons originaux. Dans la boutique, on peut bien sûr acheter des bonbons, mais également assister à la fabrication des sucreries en direct.

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Il est même possible de s’inscrire à des ateliers de fabrication de bonbons qui ont lieu le week-end, mais les places sont très limitées et les sessions sont rares. Ce jour-là, on pouvait donc voir des enfants fabriquer des bonbons avec l’aide du staff à l’intérieur du magasin.

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Une petite fille toute fière de montrer sa création à sa maman

 

Dans la boutique, il y a toujours des nouveautés qui sont proposées et selon les saisons, certaines confiseries sont proposées en édition limitée. Bref, encore du mignon, du kawaii .

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Doreamon, Hello Kitty…, si tu connais pas, t’as raté ta vie

 

5- Tirer notre horoscope au temple Sensoji à Asakusa

 

Le temple Sensoji, dédié à la déesse bouddhique Kannon, est le plus ancien de Tokyo et sa construction date de l’an 628. L’image de son entrée est célèbre pour sa porte principale gardée par 4 dieux (2 à l’avant et 2 à l’arrière) à laquelle est accrochée une lanterne rouge géante.

Impossible de manquer l’entrée principale avec tout ce monde!

 

La visite du temple Sensoji mérite bien sûr un récit à elle seule (je le publie dès que possible). Mais concernant le tirage des omikujis, ces petits papiers qui prédisent l’avenir (donc la bonne ou la mauvaise fortune), c’est bien ici que nous avons pu le faire à la manière traditionnelle. En effet, la plupart des sanctuaires et temples simplifient le procédé en mettant à disposition des boîtes transparentes dans lesquelles il suffit de tirer son omikuji au sort (j’en ai parlé dans mon récit sur Hiroshima).

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Pour faire un tirage à la manière traditionnelle:

  • il faut d’abord secouer une boîte octogonale contenant des baguettes pour les mélanger (en pensant très fort à son souhait c’est mieux)
  • ensuite, pencher la boîte pour faire sortir une baguette par le seul trou qui se trouve sur le dessus de la boîte
  • bien mémoriser le signe (il y a 13 bénédictions et 13 présages) qui se trouve sur la baguette et le retrouver sur les tiroirs contenant les omikuji
  • prendre son omikuji et le lire.

 

Si la prédiction est bonne, il faut la conserver. Mais dans le cas contraire, il faut la plier et l’accrocher sur présentoir du temple ou une branche d’arbre pour en quelque sorte conjurer le sort (rien n’empêche de remettre une pièce de 100 yens et tirer  un nouvel oracle immédiatement !).

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6- Visiter le Gundam Base à Odaiba

 

Gundam c’est une série animée japonaise de science fiction qui existe depuis les années 1980 avec des robots télécommandés ou pilotés par des humains. Et pour ceux qui ne connaissent pas, je vous arrête tout de suite: NON ce ne sont pas des Transformers!!

Bref, inutile d’être geek ou fan de la série pour passer voir l’univers et les maquettes de ces incroyables robots à Odaida, à commencer par le gundam géant placé devant le centre commercial Diver City.

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Le Unicorn Gundam géant d’Odaiba

Le stock de la maquette du Unicorn Gundam (le Gundam licorne) est régulièrement épuisé dans la boutique du Gundam base où l’on peut voir de très belles expositions sur l’univers Gundam, et aussi une maquette de l’usine de fabrication des Gunpla.

Gundam est la franchise la plus rentable de Bandai. Il existe même un championnat mondial de constructeur de Gundam et on peut admirer les créations des meilleurs compétiteurs internationaux regroupés dans une vitrine.

Au fond de la salle d’exposition, les impatients bénéficient d’un espace réservé pour construire leur Gunpla immédiatement après leur achat, sans attendre de rentrer à la maison.

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A Diver city, il y a également un Gundam Café (au rez-de-chaussée), mais qui pour moi n’a rien d’un café à thème. Juste un comptoir pour des snacks et boissons à emporter.

Maintenant, à vous de jouer !

 

 

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Découvrir Tokyo en kayak avec Airbnb (Japon)

Airbnb c’est la plateforme de réservation de logements entre particuliers la plus connue et la plus utilisée dans le monde. Depuis 2017, Airbnb propose un nouveau service appelé « Expériences » qui vous permet de réserver des activités thématiques propres au lieu de votre séjour (cours de cuisines, randonnée, calligraphie, poterie, surf…).

Airbnb offre ainsi à chacun la possibilité de personnaliser davantage son séjour selon ses goûts et ses centres d’intérêts, mais également de sortir des sentiers battus en s’initiant à des activités qu’on n’aurait pas pratiqué ou découvert autrement.

Je précise qu‘on n’est pas forcé d’avoir réservé un hébergement sur Airbnb pour avoir accès aux expériences. On peut très bien séjourner chez des amis ou dans un hôtel et réserver une activité avec la fonctionnalité « Expérience » d’Airbnb.

C’est donc au Japon que j’ai eu l’occasion de tester ce service pour la première fois et j’en ai été très satisfait. J’ai choisi de parcourir les canaux de Tokyo jusqu’au pied de la Tokyo Skytree Tour la nuit.

La Tokyo Skytree est une tour de radiodiffusion dans située l’arrondissement de Sumida.  Haute de 634 mètres, on peut la voir d’un peu partout à Tokyo. Inaugurée en 2012, elle a été construite dans le cadre d’un grand programme de redynamisation de ce quartier. Faire du kayak jusqu’au pied de cette tour a été une expérience tout simplement magique ! On en oublie presque qu’on se trouve au milieu d’une métropole de 13 millions d’habitants.

Bon, je n’ai pas pu prendre beaucoup de photos, c’est compliqué de pagayer et de tenir un appareil photo en même temps ! Mais surtout, j’étais passionné par les commentaires et les explications de Rudi, notre guide et kayakiste expérimenté, qui a partagé avec nous l’Histoire peu connue mais riche de ce quartier, de la tour et des canaux de Tokyo où l’eau a eu la même importance qu’à Hiroshima pendant la seconde guerre mondiale (voir mon récit sur Hiroshima ici). Une Histoire passionnante à découvrir (en anglais) avec Rudi au cours de cette session très sportive d’environ 2 heures (attention les courbatures après!) mais qui convient très bien aux débutants et aux enfants.

Au pied de la Tokyo Skytree Tour, haute de 634m

 

 

Participer à une expérience c’est aussi l’occasion de rencontrer des hôtes passionnés et vraiment accueillants, tels que Rudi et je recommande absolument de réserver une sortie avec lui pour découvrir une autre facette de Tokyo (cliquer ici).

 

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Une après-midi à Kamakura (Japon)

Kamakura n’est pas un quartier de Tokyo mais une petite ville côtière très prisée de la préfecture de Nikagawa, à environ 50 mn au sud de la capitale en train rapide (Yokosuki line depuis Tokyo Station, gratuit avec le JR Pass).

Quand on a envie de voir la mer (un peu comme les parisiens vont à Deauville), on peut donc s’évader quelques heures de la mégapole tokyoïte pour se ressourcer dans l’atmosphère rafraîchissante de cette ancienne capitale des shoguns.

Là aussi évidemment, il y a beaucoup à voir et à savoir… le temps passé à Kamakura était bien trop court mais néanmoins inoubliable.

 

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En face de la sortie de la gare, on aperçoit l’entrée de la célèbre rue Komachi-dori (ou Komachi street) dont l’entrée est reconnaissable par son grand torii. Evidemment, c’est bondé (mais moins qu’en été)  et on la traverse généralement pour se rendre au Tsurugaoka Hachimangu, sanctuaire le plus proche de la gare de Kamakura. On peut aussi éviter cette rue très touristique et sa foule en passant par une avenue parallèle (ce qu’on a fait au retour).

 

Dans cette rue, il y a essentiellement des boutiques de souvenirs (surtout à l’effigie du Big Bouddha de Kamakura), des cafés, des restaurants, des glaciers. Il y avait même une boucherie qui vendait des salaisons et une petite librairie avec des étagères remplies de livres jusqu’au plafond.

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Biscuits à l’effigie du Big Buddha de Kamakura

 

L’une des spécialités de Kamakura c’est le shirasu, des petits alevins consommés frits, cuits à la vapeur, séchés ou crus.

On achètera du shirasu séché agrémenté d’amandes et d’algues vendu chez Mame Mame, dans une jolie boutique où l’on pouvait goûter à peu près à tous les produits (avoir la possibilité de goûter aux produits avant d’acheter, c’est quelque chose qu’on a beaucoup apprécié au Japon).

 

On s’arrêtera ensuite dans l’une des boutiques de Sugi Yohoen, une chaîne de boutiques japonaise qui vend du délicieux miel. Sugi Yohoen propose plusieurs gammes de produits étonnants à base de miel, comme des pickles de gingembre au miel. On a vu 4 boutiques dans Kamakura, dont 3 dans Kamachi dori.

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Rafraîchis par un jus de fruits au miel et yuzu, on poursuit notre route et on arrive au Tsurugaoka Hachimangu .

 

2- Le temple de Tsurugaoka Hachimangu

 

La ville compte de nombreux temples et sanctuaires, et le sanctuaire de Tsurugaoka Hachimangu est le plus proche de la gare de Kamakura. C’est donc vers ce sanctuaire que nous nous sommes dirigés en premier lieu après avoir traversé Kamachi dori.

C’est le temple shinto le plus important de Kamakura. A l’époque médiévale, il symbolisait le centre religieux et politique de Kamakura. Il est entouré d’un grand parc et de 2 grands étangs .

 

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Ici aussi, nous croisons des classes d’enfants en sortie scolaire, regroupés sagement sous les pins et devant un mur de barils traditionnels de saké constituant une offrande au temple.

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Toujours des files d’attente pour acheter des omamori (petits sachets en tissu contenant une prière ou une inscription sacrée qui vous offre une protection selon ce que vous souhaitez) et des ema (planchettes en bois sur lesquelles on inscrit un souhait ou une prière et qu’on suspend sur un présentoir du temple concerné). Je n’ai pas pu m’approcher pour photographier ceux de ce temple.

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On accède au bâtiment principal, le Hongu, par un escalier assez raide. On a compté, il y a une soixantaine de marches (bon désolé, c’est approximatif mais aucun de nous ne se souvient précisément du nombre ! ah ah)

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Il est interdit de filmer et de photographier à l’intérieur. C’est vraiment très beau (oui c’est banal comme mot, mais c’est vrai). Ce jour-là, il s’y déroulait une cérémonie rassemblant des enfants et leurs familles qui faisait un peu penser à une première communion chez les catholiques (mais nous ne parviendrons pas à en savoir plus sur l’objet de cette cérémonie). Nous nous sommes éclipsés respectueusement pour les laisser tranquilles.

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Trois petites filles en tenues de cérémonie devant le temple

Dans le ciel, les buses de Kamakura tournoient au-dessus de nos têtes. Nous descendons par un petit escalier à l’écart de la foule et nous rencontrons un petit écureuil très joueur qui fera la joie des enfants pendant un long moment près d’un bassin rempli de carpes koi.

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On reste un petit moment assis aux abords du temple, mais le jour décline déjà et il faut vite se rendre au temple Hasedera dédié à la déesse bouddhique de la miséricorde Kannon situé sur les hauteurs de Kamakura.

 

3- Le temple Hase-dera

On retourne donc à la gare pour prendre cette fois la ligne Enoden (il faut payer le trajet, le JR Pass ne fonctionne pas sur cette ligne) à bord du joli petit train local de Kamakura.

 

L’entrée du temple est payante cette fois (300 yens/adulte et 100 yens/enfant). Il est relativement tard et l’avantage c’est qu’il y a moins de visiteurs, mais l’inconvénient c’est qu’on a peu de temps pour tout voir (encore une excuse pour revenir!).

On pénètre dans l’enceinte en traversant un joli jardin, avec des ponts et des bassins. On peut continuer pour visiter une grotte où sont entreposées des statuettes ou monter des escaliers pour accéder au temple.

 

 

Au premier pallier, on arrive devant un premier autel dédié à Kannon entouré de petites statuettes qui nous rappellent celles vues au Mont Misen à Miyajima et dont on aura enfin l’explication.

 

Il s’agit de statues de Jizo un bosatsu (« un saint ») protecteur des enfants. Dans la tradition bouddhiste, Jizo est chargé d’accompagner les morts et de les sauver des enfers. Les enfants partis trop tôt n’ont pas eu le temps d’accumuler des bonnes actions pour être sauvés de la souffrance des enfers. Les parents demandent alors à Jizo de les protéger pendant leur voyage, et couvrent les statuettes de bonnet ou d’un bavoir. Il y a aussi beaucoup de fleurs pour remercier Jizo.

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La légende raconte qu’il y a des siècles, un moine avait sculpté 2 statues de Kannon dans le bois d’un arbre sacré (un camphrier) dans la région de l’actuelle préfecture de Nara. L’une a été consacrée à Nara et l’autre a été jetée à la mer avec une prière pour le faire réapparaître et sauver les gens ailleurs. Quinze ans plus tard, la statue est réapparue sur une plage près de Kamakura où elle fut transportée et le temple Hasedera fut construit pour l’accueillir. La statue en bois de Kannon à 11 têtes ne peut pas être photographiée.

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Les ema (tablettes votives en bois à accrocher sur les présentoirs du temple) du Hase-dera représentant des enfants et des statuettes de jizo sont dédiés aux voeux de fécondité et aux remerciements à jizo.

 

 

Il est possible également d’écrire ses voeux à la déesse Kannon sur une coquille d’huître, car selon la légende, la statue de Kannon a dérivé pendant 15 ans dans la mer sur des coquilles d’huîtres.

 

 

Sur le grand deck situé à droite du temple, on peut bien sûr s’asseoir, se restaurer, bénéficier de la wifi gratuite et surtout avoir une magnifique vue sur Kamakura.

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C’est le moment de descendre vers la plage pour regarder le coucher du soleil avant de retourner prendre le train à la gare.

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Ainsi s’achève ce bel après-midi à Kamakura…

 

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Les grues en papier d’Hiroshima (Japon)

Ainsi que je l’expliquais en introduction de mon récit consacré à la découverte de l’île de Miyajima, je pense que la visite de la ville d’Hiroshima mérite bien une journée entière, et que vous passerez à côté des trésors de ces lieux (Miyajima et Hiroshima) si vous en combinez la visite dans la même journée.

Nous voilà donc partis pour un trajet d’environ 1h30 à bord du shinkansen matinal de 7h15 pour aller passer une journée dans la ville d’Hiroshima. Continuer la lecture de Les grues en papier d’Hiroshima (Japon)

Le sentier de randonnée du Mont Misen sur l’île de Miyajima (Japon)

L’île de Miyajima, aussi appelée Itsukushima, est une île de la préfecture d’Hiroshima située dans la mer intérieure de Seto au Japon. Elle abrite des forêts, des rivières, des cerfs (les sikas) et des sanctuaires. Elles est très connue pour son sanctuaire shinto « flottant » bâti dans le sable et son célèbre portail O-torii dans la mer.

Mais c’est l’île elle-même qui est un sanctuaire shinto. Une île sacrée donc, où l’on vient se recueillir, se reposer mais également une île classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996, abondamment fréquentée par les touristes du monde entier. Continuer la lecture de Le sentier de randonnée du Mont Misen sur l’île de Miyajima (Japon)

Beni-imo, la patate douce violette d’Okinawa (Japon)

Il est impossible de passer par Okinawa sans goûter à la célèbre patate douce appelée « beni-imo », qui signifie littéralement « pomme de terre violette ». La beni-imo, originaire de Chine, a été introduite au Japon au 17 ème siècle via Okinawa dont elle est devenue l’une des spécialités culinaires incontournables .

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Cette patate douce à la teinte éclatante se trouve préparée et consommée à peu près sous toutes les formes : chips, tarte, cheesecake, gâteau, glace, stick, farine

J’ai également découvert qu’il existait plusieurs variétés de patates douces aux couleurs tout aussi vives (roses, oranges et jaunes) mais a priori moins populaires que la beni imo.

 

Tartelettes à la crème de patate douce

 

Pendant les chaudes journées, j’ai particulièrement apprécié la fraîcheur et la légèreté de la glace au beni-imo de Blueseal , la marque de glace locale que vous trouverez partout dans l’île.

Blueseal est à l’origine une marque américaine. Mais c’est à Okinawa qu’elle s’est développée et fait partie du paysage local depuis depuis 1948.

 

 

La beni-imo c’est également la petite fierté du village de Yomitan, situé au nord-ouest de Naha, à environ 1h de bus et environ 40 mn en voiture.

Si cela vous intéresse, on y trouve une grande fabrique de tarte à la patate douce violette de la marque Okashigoten où l’on peut assister au processus de fabrication de la fâmeuse pâtisserie locale et bien sûr la déguster et/ou en acheter.

 

 

Enfin, si vous souhaitez emporter un peu de la douceur de beni-imo avec vous pour l’offrir ou pour prolonger votre propre plaisir, vous la trouverez dans toutes les boutiques de souvenirs de l’aéroport de Naha avant de partir !

 

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Comment louer une voiture à Okinawa (Japon)

Si vous êtes de passage sur l’île principale de la préfecture d’Okinawa, je vous conseille de louer une voiture afin de découvrir plus librement les différents paysages et sites qu’offrent les lieux.

Attention, la majorité des parkings sont payants et relativement chers au Japon. Personnellement, je me suis tout le temps débrouillé pour me garer gratuitement en allant un peu plus loin que l’endroit que je souhaitais visiter puis en y revenant à pied.

 

1- Traduire son permis de conduire

 

D’abord, pour être autorisé à conduire au Japon, il est nécessaire de traduire votre permis de conduire. Pour un court séjour*, il vous en coûtera la modique somme de 3000 yens, soit environ 25 euros et votre traduction est valable 1 an à compter de sa date de délivrance.

Vous devrez donc détenir à la fois votre permis de conduire original ET sa traduction.

* pour les résidents au Japon, voir les conditions ici **A noter que, donc, votre permis international qui est délivré gratuitement en France n’est pas reconnu et ne peut pas être utilisé au Japon.

Seuls les bureaux de la JAF (Japan Automobile Federation) est habilité à délivrer une traduction certifiée de votre permis de conduire.

Japan Automobile Federation / JAF
2-2-17 Shiba, Minato-ku, Tokyo 105-8562

Tel. 03-6833-9100

La liste des bureaux de la JAf est consultable ici.

A Okinawa, il est possible d’obtenir la traduction de son permis de conduire en 1h au  guichet du bureau de la JAF qui se trouve à Naha, la capitale de la préfecture :

Japan Automobile Federation / JAF
1-48-7 Maeda Urasoe-shi Okinawa

TEL:098-877-9225

 

 

 

Bureau de la JAF à Naha
Bureau de la JAF à Naha

 

Si vous ne pouvez pas vous rendre au bureau de la JAF de Naha, il est possible de faire une demande par courrier, à condition de fournir une adresse d’envoi au Japon (celle de votre hôtel par exemple). Une commission de 500 yens pour frais d’envoi postal viendra alors s’ajouter aux 3 000 yens de frais de délivrance de la traduction certifiée de votre permis de conduire.

2 – Louer une voiture à Okinawa

 

A ma connaissance, il n’existe pas de plateforme de location de voiture de particulier à particulier telle que Zotcar au Japon.

A Okinawa, j’ai pu constater qu’il y avait une demi dizaine d’agences de location classiques proposant des tarifs et des prestations relativement similaires représentées au comptoir des locations de l’aéroport de Naha.

Evidemment, il est possible de louer un véhicule sur internet, via les comparateurs tels que rentacar.com par exemple.

Toutefois, si comme moi vous passez à l’aéroport pour réserver votre véhicule, voici les différentes étapes:

  • allez au 1er étage (1F) – attention 1er étage c’est le rez-de-chaussée au Japon – , comptoir d’information sur les locations de voiture. Là sont exposées toutes les brochures des agences de location (écrites en japonais ! )
  • indiquez à la réceptionniste quel type de véhicule vous souhaitez louer (elle ne pourra pas vous répondre sur les questions concernant les conditions de location, il faudra voir avec l’agence directement)
  • remettez-lui votre permis de conduire et sa traduction pour lui permettre de compléter votre bon (voucher)
  • puis rendez vous à l’arrêt de la navette qui vous emmènera jusqu’au bureau de votre agence de location pour les formalités habituelles (souscription d’une assurance, signature des documents et paiement).
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Comptoir du point d’information sur les locations de voiture à l’aéroport de Naha

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En consultant les brochures, j’ai trouvé que les prix et les prestations offertes étaient relativement similaires entre les agences de location.

Personnellement, j’ai choisi l’agence ORIX dont les horaires me convenaient mieux : ce sont les seuls qui ferment à 23h, les autres loueurs fermant à 20h.

L’état des lieux et la remise des clés se fait en 5 minutes. Lors de la restitution du véhicule, vous payerez le complément de carburant si vous n’avez pas pu refaire le plein dans une station service.

Le site internet d’ORIX est consultable en anglais ici.

 

3- Mes conseils pour conduire à Okinawa

 

Je vous donne ci-après quelques recommandations simples mais utiles pour rouler sereinement sur les routes d’Okinawa.

Conseil n° 1 : roulez à gauche !

Lorsque vous prendrez le volant, surtout gardez bien en tête qu’au Japon, on roule à gauche !

Au volant, les commandes sont inversées : la commande des essuie-glaces est à gauche, celle des clignotants et des phares à droite. Des petits détails qui peuvent déstabiliser au début.

Soyez très attentif, en particulier lorsque vous prenez un virage ou traversez un carrefour. En ville, les marquages au sol peuvent vous aider à mieux vous placer, comme ci-dessous.

 

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Conseil n° 2 : faites attention aux feux de signalisation

Les feux tricolores sont situés en haut et en face de la voie. Regardez les photos ci-dessous pour mieux comprendre.

 

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Conseil n° 3 : respectez les vitesses 

Cela va de soi, mais tout de même …. J’ai constaté que les vitesses maximales étaient inférieures à celles que nous connaissons en France. Par exemple, sur l’autoroute, la vitesse était limitée à 80 km/h. Sur les autres portions de route la limitation était à 60 km/h ou 50 km/h. Les panneaux indiquant la vitesse maximale autorisée sont parfois peu visibles. Par ailleurs, les vitesses sont parfois marquées au sol. Enfin, votre GPS vous indiquera en temps réel les vitesses à ne pas dépasser.

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Conseil n° 4 : prenez l’autoroute 

Certes, elle est payante mais n’évitez pas l’autoroute. Inutile de perdre du temps sur les petites routes d’autant plus que les vitesses limites sont vraiment très basses. Mieux vaut pouvoir vous attarder dans les endroits où vous avez envie de vous arrêter.

Le passage au péage est très simple : toujours passer par les portiques hors ETC (réservés au télépéage). A l’entrée de l’autoroute, le ticket est délivré par une machine automatique, à la sortie, vous payez le prix affiché sur un écran à un caissier.

 

Bonne route !

 

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