Randonnée pluvieuse et sources chaudes à Jiaoxi (Taiwan)

Notre première grande sortie à la découverte de Taïwan a pris la forme d’une randonnée pour ne pas changer!) et … sous la pluie (oui, encore!). Taïwan c’est en fait plusieurs îles, toutes d’origine volcaniques. Sur l’île principale, les montagnes couvrent 65% du territoire et il existe de nombreux sentiers de randonnée. Certains sont réputés difficiles et nécessitent la présence d’un guide (et une bonne condition physique!). Le Yushan (le mont Jade) est le plus haut sommet (3 952 mètres).
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Premiers pas dans les rues de Taipei (Taiwan)

On ne savait pas trop par où commencer pour vous parler de Taiwan, tellement cette île nous a touchés par la richesse de sa beauté, de sa culture, de son histoire et bien sûr de ses habitants. On va faire de notre mieux. Continuer la lecture de Premiers pas dans les rues de Taipei (Taiwan)

Randonnée urbaine à Séoul (Corée du Sud)

 Séoul est une ville forteresse dont les remparts ont été bâtis adossés à 4 grandes montagnes: Bukhansan, Naksan, Namsan et Inwangsan. Ces montagnes se trouvent à quelques stations de métro, de bus ou quelques coups de pédales pour les plus courageux.

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Ça roule à Séoul ! (Corée du Sud)

Notre arrivée dans la capitale du Pays du matin calme n’a en réalité pas été si calme. C’était même plutôt épique ! La veille au soir, notre avion avait quitté Tokyo avec une petite demi-heure de retard. Pas grand chose a priori, mais ça changera tout à l’arrivée. En effet, le temps de passer les contrôles d’immigration avec les passagers débarqués des autres avions ayant atterri en même temps et de traverser l’aéroport … on loupe le dernier métro (et le dernier bus aussi, sinon c’est pas drôle!) pour le centre ville.

Avec d’autres personnes, nous nous renseignons sur les tarifs des taxis: 90 € pour aller dans Séoul… c’est notre budget trip pour 3j, trop cher pour nous… Nous comprenons que nous allons devoir passer la nuit dans l’aéroport et, après un petit moment d’hésitation (et de stress avouons-le), nous imitons les coréens débarqués avec nous qui nous inspirent par leur tranquillité et leur décontraction. Bref, nous nous adaptons à ce petit imprévu .

Il est tard, nous avons faim et tout est fermé, ou presque : un Lotteria est ouvert, nous  y dînons rapidement. Puis, nous nous installons tranquillement au milieu des autres voyageurs restés sur le carreau pour attendre le premier métro de 5h du matin. Tout le monde se regroupe sur les banquettes proches des stations de recharge et, histoire d’ambiancer un peu notre attente, une alarme sonnera toutes les heures dans le cadre des exercices incendie qui avaient lieu dans l’aéroport ce jour (ou plutôt cette nuit) là.

Nous quittons l’aéroport par le premier métro. Une partie du trajet est aérien et la ville de Séoul se dévoile avec les premières lueurs du matin: elle est gigantesque, très étalée, une impression d’espace qui tranche avec Tokyo. Une fois arrivés dans notre hébergement, nous nous écroulons épuisés, nous dormons toute la journée et rêvons des nouvelles petites et grandes découvertes que nous réserve notre nouveau pays d’accueil pour quelques jours.

 

1- Séoul en métro

Le réseau des lignes de métro est vraiment très simple et dessert très bien la capitale. On achète son ticket de transport sur machine automatique. Le ticket est une carte de circulation délivrée contre une petite garantie (500 wons) qui est récupérable en rendant la carte dans les machines prévues à cette effet, comme ça pas de gaspillage de ticket en papier.

On ne dirait pas mais sur cette photo le wagon de métro est « bondé » … pour vous dire comment on était vraiment à l’aise dans le métro séoulite, surtout après Tokyo !

En tout cas, nous n’avons eu aucune difficulté pour aller d’un endroit à un autre juste avec le métro. Aucune difficulté, mais à 2 conditions tout de même :

  • pour déterminer le trajet pour aller à une adresse, nous avons l’habitude d’utiliser google maps. Mais cette application ne fonctionne pas en Corée du Sud.
  • dans le métro, le nom des stations n’est pas toujours traduit en « romaja » c’est-à-dire en caractères romains.

Pour ne pas se sentir « lost in translation » (ou « lost » tout court) et ne pas embêter les séoulites (qui sont vraiment adorables) pour demander son chemin, on a utilisé l’application Naver Map.

 

2- Séoul à vélo

Notre 1er jour à Séoul (en fait notre 2ème jour si vous avez bien suivi) est celui de la grande découverte et celui du notre gros coup de coeur pour cette ville et pour les coréens (si vous en doutiez encore, les coréens sont vraiment cools, accueillants et fun).

A Séoul, comme dans beaucoup de grandes villes, il est possible de louer des vélos en libre service avec Seoul Bike (vous trouverez des sites francophones et anglophones qui  expliquent très bien comment louer avec Seoul Bike sur internet). Mais l’inconvénient de la location des vélos en libre service (à Séoul et ailleurs) c’est qu’il n’y a pas de vélo pour enfant.

Mais alors, comment avons-nous pu faire du vélo à Séoul en famille? Nous avons découvert sur place qu’il était possible d’emprunter des vélos de différents modèles et de différentes tailles, et cela gratuitement (à condition de présenter son passeport). Ce service offert par la ville est peu connu des touristes et des coréens eux-mêmes.

La démarche est très simple: se rendre dans l’un des points de la ville ( voir ici la liste des points de retrait et leurs horaires d’ouverture ), remplir un formulaire pour chaque personne (bien noter le numéro du vélo choisi et l’heure à laquelle on le rapportera), laisser son passeport qui sera restitué quand on retourne le matériel (vélo et casque) emprunté.

Entrée du comptoir de location de vélo de Jamsil face à la Lotte Tower et son centre commercial

 

L’offre est vraiment intéressante: il y a des vélos avec ou sans panier, avec ou sans siège bébé, des bicyclettes de ville, des tandems, des VTT et des vélos pour les enfants (différents choix de modèles également), sans oublier les casques pour votre sécurité.

Circuler en vélo dans Séoul est vraiment facile, il y a beaucoup de voies et de pistes cyclables. On trouve facilement des idées de circuits pour visiter Séoul à vélo sur internet, notamment sur Visit Seoul. Le seul petit inconvénient c’est qu’il n’y a pas de parking à vélo partout et dans ce cas,  il faut essayer de garder un oeil sur son vélo (même s’il y a vraiment peu de risque – voire aucun- de se le faire piquer ici !).

 

2- Le parc des jeux olympiques

Nous démarrons notre petit tour à vélo par la traversée du parc olympique. Depuis la Lotte Tower, nous sommes allés tout droit dans Olympic Road (une grande avenue avec un terre-plein central séparant les voies de circulation jalonnée de statues représentant des athlètes) en direction de la World Peace Gate.

En 2017, la Lotte Tower, d’une hauteur de 555m, est reconnue comme le 3eme plus haut gratte-ciel d’Asie et le 5eme au niveau mondial.
Les ginkos aux couleurs d’automne sur Olympic Ro

Séoul a accueilli les jeux olympiques d’été en 1988 (161 pays participants) et les équipements du parc olympique sont toujours utilisés par les habitants de la capitale qui viennent y pratiquer du sport bien sûr, mais aussi se détendre. La World Peace Gate constitue l’entrée principale du parc (il est évidemment très grand et compte plusieurs points d’accès).

Les 4 points cardinaux gardés par des animaux fabuleux sont représentés sur la porte: un phénix rouge au Sud, une tortue noire au Nord, un tigre blanc à l’Ouest et un dragon bleu à l’Est. Au centre des 4 points brûle une flamme éternelle pour la Paix, ainsi qu’un message adressé au monde traduit en plusieurs langues.

De part et d’autre de la porte, il y a 2 allées de colonnes supportant des masques traditionnels coréens qui font penser à des totems.

Dans le parc, il y a des installations pour les enfants, des oeuvres d’art, des bassins, des petits cafés et des stands de snacks, et bien sûr des équipements sportifs dont le fameux KSPO Dome (l’ancien gymnase olympique) qui accueille également des concerts. D’ailleurs, ce jour-là, on tombe sur un rassemblement de fans du boys band coréen Seventeen en  pleines séances de selfies avec des sacs remplis de produits dérivés dans les mains.

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Le groupe compte 13 membres et fait de la pop entraînante et good mood. Pardon aux fans de Kpop mais à part Boa, Jay Park et BTS on n’y connaissait pas grand chose avant de venir à Séoul. On découvre et on se laisse imprégner par les bonnes vibrations des fans déjà tout excitées en attendant le concert qui a lieu dans quelques heures. C’est mignon et rafraîchissant.

Chaque fan pose devant le membre du groupe qu’elle préfère.

Pour continuer dans le mignon et rafraîchissant, un peu plus loin on verra des petits lapins en liberté près d’une allée recouverte de feuilles mortes. On se joint aux autres familles pour partager ces instants joyeux et plein d’innocence, puis on chevauche de nouveau nos vélos pour poursuivre notre balade.

ok le lapin n’a pas l’air très rassuré devant les enfants qui lui montrent leurs moulins à vents colorés avec un peu trop d’enthousiasme

Après une courte pause sous un pavillon, un bonbon au miel et au gingembre rouge, on se dirige vers la colline de « l’arbre seul » (« the alone tree ») , qui est un énorme ginko biloba vieux de 530 ans et haut de 17 mètres. L’arbre est protégé depuis 1968 et pour ceux que ça intéresse, l’endroit est un spot à selfie incontournable du parc.

Le parc olympique est vraiment très beau à visiter en automne.

 

3- La piste cyclable du fleuve Han

 

Nous sortons du parc par la sortie Ouest 2 et nous poursuivons notre balade le long du fleuve Han qui traverse l’agglomération de Séoul. C’est une piste très recommandée pour tous les amateurs de bicyclette et les sportifs également. La piste cyclable est bien séparée de la piste piétonne. Des gens campent ou pique-niquent sur les espaces aménagés le long de la berge.

C’est déjà la fin de l’après-midi et nous croisons des groupes de cyclistes qui semblent parfaitement équipés pour faire les jeux olympiques. Nous sommes agréablement surpris de voir que les séoulites sont très sportifs et on imagine que c’est un héritage de 1988.

Nouvelle pause sous le pont Jamsil pour boire une petite tisane au ginseng. Puis nous pédalons jusqu’à un G25 (supérette de proximité) pour acheter des snacks. Nous décidons de manger une soupe pour imiter les gens autour de nous.

Je choisis une soupe ramen au sésame version locale c’est-à-dire TRES pimentée. Les nouilles sont tendres et le bouillon est aussi rouge que le piment qu’il contient. Nous terminons cette soupe avec la bouche en feu mais nous avons aimé et rien de tel pour se réchauffer un peu alors que le jour décline.

Pas le temps de s’attarder, il faut retourner à Jamsil pour rendre les vélos empruntés. On arrive 5mn avant l’heure de fermeture du comptoir, parfait. On se dirige ensuite vers la Lotte Tower d’où on peut profiter de la vue sur la ville au 31ème étage qui est aussi l’étage d’un food court: le Sky31.

La Lotte Tower et ses illuminations nocturnes.

Il y a un 7 café (la chaîne de cafés de 7 eleven) et des restaurants (italien, thaïlandais, coréen). Pas de chance, toutes les tables proches des baies vitrées sont occupées. Nous commandons des menus coréens au boeuf et au poisson.

C’est copieux, pas cher (12 000 wons) et tout est très bon (soupe, riz, kimchi, beignets de légumes, salade de maïs…) nous nous régalons. On n’a pas retenu tous les noms deplats on se souvient juste de « kimchi » (condiment à base de chou fermenté et de piment rouge- incontournable) et « bulgogi » (viande marinée grillée) ! Repus, nous faisons une petite promenade digestive au pied de la tour qui est toujours très animée, puis nous rentrons tranquillement nous coucher après cette belle journée aux couleurs d’automne.

L’ascencion du Mont Inari à Kyoto (Japon)

Pour clore la série d’articles et de récits sur notre premier voyage au Japon, nous avons choisi de partager avec vous quelques souvenirs de notre balade sur un chemin de randonnée unique au mont Inari dans la magnifique ville de Kyoto.

Parler d’ascencion est peut-être un bien grand mot ici (même si ça grimpe bien pour arriver au sommet). Le mont Inari, c’est une grande colline (ou une petite montagne si vous préférez) de 230 m de hauteur abritant le plus ancien sanctuaire shinto dédié à Inari, mais également une multitude de petits sanctuaires à découvrir au cours d’une randonnée de 4 km au milieu d’une forêt de cèdres et de bambous.

Mais avant d’aller gambader dans la forêt, on va d’abord réviser un peu :

  • Shinto : ensemble de croyances et de pratiques liées aux « kami » (les esprits). En (très) résumé il s’agit d’un culte animiste autochtone considérant que chaque élément du monde est habité par un esprit.
  • Inari : esprit (ou divinité si vous préférez) de la mythologie shinto à la fois mâle et femelle. Si j’ai bien compris, Inari est surtout vénérée comme divinité du riz, incarné en déesse-renard. Inari est le kami du riz (des bonnes récoltes), et par extension de la croissance de toute chose (pour simplifier, on lui demande surtout de nous faire gagner de l’argent- on y reviendra plus loin)

Le sanctuaire principal de Fushimi Inari Taisha se trouve au pied du mont. Légèrement à l’écart, on trouve également un lieu de recueillement dédié aux victimes de la bombe atomique (on reconnaît les grues sur les tablettes votives et des guirlandes de 1000 grues suspendues).

On retrouve les traditionnels emplacements pour les ema, les tablettes votives (ici en forme de torii), une fontaine pour se laver les mains et la bouche, un comptoir pour acheter des amulettes et des présentoirs pour accrocher les omikujis défavorables.

Le chemin de randonnée débute après avoir passé un grand torii gardé par 2 statues de kitsune (Inari incarné en renard animal messager des dieux).

Puis, la magie commence une fois que l’on pénètre dans la forêt (en évitant astucieusement les spots à selfie où les gens font la queue pour attendre leur tour).

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En effet, toute la randonnée consiste à passer sous les milliers de toriis qui matérialisent le sentier menant jusqu’au sommet du mont Inari. La beauté des lieux ( qu’aucune photo ne pourra restituer) n’a d’égal que leur unicité.

Le sanctuaire est également appelé le sanctuaire aux 10 000 toriis rouges, vous voyez pourquoi ?

Malgré la foule présente (fidèles, visiteurs curieux, randonneurs ou touristes), nous ressentons un profond sentiment de quiétude et de tranquillité qui va en s’amplifiant à mesure que nous progressons vers le sommet.

Il fait bon, les oiseaux se dissimulent habilement dans les feuillages mais marquent bien leur présence sonore. De même on perçoit les stridulations des grillons qui paraissent nous encercler. La lumière passant à travers les feuillages des arbres vient nuancer la palette de couleur des toriis tantôt vermillons, tantôt plus orangés, tantôt plus rouges.

Dans le culte shinto, le torii qui se trouve à l’entrée des sanctuaires symbolise une porte séparant le profane et le sacré (souvenez-vous du torii dans la mer à Miyajima). Fermez les yeux, et essayez un peu d’imaginer ce que peut représenter d’en traverser des milliers.

En ce qui nous concerne, nous avions l’impression, un peu étrange et étourdissante, que nous cheminions vers un autre monde, un monde à la fois inconnu et parfaitement familier puisque nous en faisions déjà partie.

C’est ainsi que nous avons peut-être approché le sens profond de la conception shintoïste selon laquelle toute chose est animée d’un esprit et chaque être de la nature est relié aux autres. Nous avançons, pas à pas, en harmonie avec ce qui nous entoure. On ressent et on voit la beauté et la vie partout, en nous et autour de nous.

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Mais que signifient ces écritures sur les piliers des toriis ? Ce sont tout simplement les noms des donateurs: les toriis sont offerts au sanctuaire par des fidèles, surtout des hommes d’affaires ou des entreprises qui espèrent en retour attirer richesse et abondance.

Je ne connais pas le prix de la fabrication et de l’installation d’un torii, mais j’imagine que cela ne doit pas être donné. Certains toriis étaient abîmés et paraissaient anciens. Je me demande s’ils sont entretenus ou si on les remplacent lorsqu’ils ne tiennent plus debout.

A mi-chemin, nous croisons des petits chats en bordure de forêts, un peu devant d’arriver au point de vue sur le ville de Kyoto.

OK on ne voir pas grand chose, mais c’est vraiment sympa de faire un pause face à ce panorama

Passé le point de vue, la plupart des visiteurs fait demi-tour et retourne en bas. Nous poursuivons notre chemin en direction du sommet et peu à peu, l’allure du sentier se trouve modifiée. Nous traversons des allées bordées d’une multitude de petits autels dédiés à Inari, de fontaines et toujours des toriis, mais de tailles plus modestes.

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C’est vraiment une très belle randonnée…

Un peu avant d’arriver au sommet, nous croisons des touristes américains en train d’essaye de faire voler un drône sous les toriis. Pas sûr qu’ils en avaient l’autorisation…

Au sommet, on trouve un lieu de prière entouré d’amas de toriis et de pierres. En face, se trouve une petite boutique vendant des paniers d’offrandes et du thé matcha.

La descente est différente (le sentier forme une boucle jusqu’au point de vue sur la ville) mais tout aussi plaisante. A mi-chemin, nous faisons une halte et profitons de nouveau de la vue sur Kyoto.

Puis nous repassons près de l’endroit où nous avions aperçu des chats auparavant. Cette fois, plusieurs touristes sont arrêtés et semblent échanger assez vivement. Nous comprenons qu’un animal un peu étrange avait rejoint les chats (nous l’avons vu mais n’avons pas eu le temps de le photographier avant qu’il ne disparaisse dans la forêt).

Un visiteur japonais dit que c’est « tanuki » (un raton-laveur), mais un autre explique que tanuki est un animal mythique et que nous ne pouvons prétendre en avoir vu un comme ça! Confusion, stupeur et tremblements dans l’assemblée.

Dans la mythologie japonaise, le tanuki incarne un esprit de la forêt et apporte la chance. Alors, soit on a du bol soit on a été victimes d’une hallucination collective. Nous préférons la première option!

Si vous ne l’avez pas encore vu (ou si comme moi vous l’aviez oublié), sachez qu’il y a un film du studio Ghibli qui met en scène des tanukis dans leur représentation traditionnelle (avec un chapeau et un gros ventre): Pompoko. A voir (ou à revoir).

Cela étant dit, la drôle de bestiole que nous avons vue avait les poils longs, hirsutes et avec des reflets tirant sur le roux. Bon, voilà voilà

La randonnée touche à sa fin, l’après-midi aussi. Avant de quitter le sanctuaire, nous traversons une allée de boutiques de souvenirs, nous voyons des autels dédiés à Kannon la déesse bouddhique. Puis, nous nous arrêtons quelques minutes près du bassin situé sous la terrasse d’un café à l’entrée de la forêt pour un dernier moment de contemplation.

Nous quittons le sanctuaire et nous nous remettons de nos émotions avec des jus de pamplemousse pressés directement dans le fruit et des brochettes de boeuf.

Nous ne partons pas sans avoir goûté à un Inari-Sushi à la courge et au sésame. Un Inari-sushi est un sushi à base de riz enveloppé dans du tofu frit (le tofu frit étant particulièrement apprécié de la déesse).

Nous sommes un peu surpris par la fraîcheur et la saveur sucrée/salée de ce sushi. Ensuite, c’est sur cette dernière note gourmande que nous quittons Kyoto pour retourner à Osaka après une journée inoubliable.

Top 6 des choses qu’on a adoré faire à Tokyo en famille (Japon)

 

1- Prendre un goûter au Pokemon Café

 

Au Japon, les cafés à thème sont légion. Les plus populaires sont les « neko cafés » ou « cat cafés » où vous pouvez prendre un latte en caressant des chats. Le même concept se trouve décliné avec des ratons-laveurs ou encore des lapins. Je n’ai aucune idée de la condition de ces animaux dans ces cafés, j’espère qu’ils sont bien traités.

Le Pokemon Café de Tokyo, est donc un café à thème dédié à la célèbre franchise de Nintendo,  qui a ouvert en mars 2018 à Nihombashi, à quelques minutes de la gare de Tokyo. Il se trouve au 5ème étage d’un centre commercial appelé Takashimaya.

 

 

Entrée secondaire du Pokemon center Tokyo DX et du Pokemon café

 

Attention, il est nécessaire de réserver un créneau (d’une durée de 90 mn) sur le site internet du Pokemon café, et les réservations se font en moyenne 2 voire 3 mois à l’avance.

Si le café n’est pas complet, le nombre de places libres est affiché à l’entrée du café, si vous passez par là et souhaitez tenter votre chance sans réservation. Le café est ouvert de 10h30 à 22h.

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Sans surprise, à l’intérieur on se retrouve un peu dans le café de « la mignoncité », tout est kawaii (mignon) à souhait et très coloré, du décor aux plats (salés ou sucrés) et boissons (froides ou chaudes) proposés à la carte.

 

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Une demi-heure environ avant la fin du créneau, on peut assister à l’apparition d’un pokemon qui vient danser et gentiment vous saluer dans la salle. Vraiment un chouette moment pour petits et grands !

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A côté du café, vous trouverez bien sûr une boutique Pokemon à côté du café où vous trouverez toutes sortes de produits dérivés. Mais je recommande plutôt d’aller au Pokemon Mega Center, la plus grande boutique Pokemon, qui se trouve dans le centre commercial Sunshine City à Ikebukuro. Il y a là bas de quoi faire votre bonheur avec les collections limités, les exclusivités et les nouveautés (mais la facture peut monter très vite, alors attention au porte-monnaie!). On y a vu des produits et même une collection « mariage » avec des vrais cartons d’invitation et des vraies coupes de champagne à l’effigie de Pikachu.

 

2- Visiter le Musée d’art Ghibli

 

Le voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro, Princesse Mononoke… On replonge dans l’imaginaire du dessinateur, réalisateur et producteur Hayao Miyazaki, cofondateur du studio Ghibli avec Isao Takahaka, grâce à son fils Goro Miyazaki qui a dessiné les plans du musée.

Le musée Ghibli se trouve à Mitaka, une ville de la banlieue ouest de Tokyo. Avec le JR Pass, il suffit de prendre la ligne et de descendre à la station Mitaka. Ensuite, marcher quelques minutes en longeant le parc Inokashira avant d’arriver au musée.

Entrée du musée d’art Ghibli

 

La visite du musée se fait uniquement sur réservation (voir le site officiel du musée). Il est vivement recommandé aux visiteurs étrangers de réserver leurs tickets en ligne, car là aussi les réservations sont complètes très très rapidement… alors il faut bien anticiper!

Il existe des revendeurs agréés hors du Japon (JTB en France) mais ils ne sont pas autorisés à vendre les entrées seules, donc vous devrez acheter un package incluant la visite du musée comme une excursion (donc évidemment c’est plus cher).

Personnellement, j’ai réservé mes entrées au musée Ghibli avec LAWSON TICKET sur l-ticket.com. Il faut imprimer le voucher (bon de réservation) reçu par mail et le présenter à l’entrée du musée une fois au Japon.  Les ventes en ligne s’ouvrent le 10 du mois en cours pour le mois suivant.

Les tarifs sont les suivants :  1 000 yens pour les 19 ans et plus , 700 yens entre 13 et 18 ans, 400 yens entre 7 et 12 ans, 100 yens entre 4 et 6 ans, gratuit pour les moins de 4 ans.

Et oui, il y a du monde!

 

Au guichet d’entrée, on vous remet une brochure traduite dans votre langue sur laquelle il y a un plan du musée (bien utile pour ne rien manquer) et des tickets qui sont en fait des morceaux de pellicule tirés d’un film du studio pour assister à la projection d’un court-métrage exclusif dans la petite salle de cinéma.

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Plan et tickets de ciné

 

Les photos et les vidéos sont autorisées dans les jardins mais interdites à l’intérieur du bâtiment, à juste titre. Il y a plusieurs salles d’expositions permanentes (la plus belle reste pour moi la reproduction du bureau de Hayao Miyazaki), une salle d’exposition temporaire, une bibliothèque, une boutique, une salle de jeu (SEULEMENT pour les enfants, snif!), une salle de cinéma,  un café et un jardin.

Je n’en dirai pas plus, il faut vraiment y aller, c’est un endroit magique et rien ne vaut une immersion dans l’univers Ghibli pour comprendre les origines, ce qui inspiré les films, découvrir le travail de dessinateur et de réalisateur d’un film d’animation.

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Robot du « Château dans le ciel »

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3- Flâner dans le parc d’Ueno

 

Le parc d’Ueno date du 19ème siècle et c’est le premier parc public de Tokyo. Une  grande bulle verte située à l’Est de la ville, renfermant plusieurs musées, des sanctuaires. l’étang de Shinobazu, un zoo et bien sûr de grandes allées pour se promener.

Bref, Ueno c’est (aussi) l’un des lieux les plus fréquentés à Tokyo et de surcroît le week-end. Un dimanche à Ueno, ça ressemble à… ça :

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C’est par où? T’inquiète suis moi, c’est tout droit !

 

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Euh, c’est peut-être pas le bon jour pour aller au musée !…

 

Et en général, le week-end, il y a des animations et des stands d’expositions variés. Quand on y était, c’était le week-end des artistes et des danseurs, magiciens, jongleurs étaient venus se produire dans le parc tout au long de la journée sous les « ooooh » , les « aaaaah » et les « bravo » des spectateurs. Une ambiance très joviale et bon enfant.

 

On a aussi vu des gars s’entraîner au baseball (je rappelle que le baseball est le sport numéro 1 au Japon), et s’amuser comme des gosses.

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Il arrive également de croiser des personnes en train de jouer à Pokemon Go dans les allées des sanctuaires, comme ici dans l’allée du très beau sanctuaire Toshogu.

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Aux abords de l’étang, on peut s’asseoir et regarder les habitués du parc donner des graines aux oiseaux du parc. Les oiseaux viennent vous manger dans la main si vous êtes un respectueux et tranquille.

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Et bien sûr, on trouve à manger partout, donc pas de souci en cas de petit creux pendant la balade.

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4- Voir la fabrication de bonbons originaux de Candy Showtime à Omotesando

 

Nous sommes passés à la boutique principale de Candy Showtime à Omotesando près de Shibuya et Harajuku.

Omotesando, c’est un peu le quartier de la « coolitude » absolue, on y croise des chiens en poussette, des hipsters à vélo et des skaters en train de chiller devant les boutiques Adidas ou Patagonia.

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Si on se perd dans les petites rues, il y a une multitude de petits restos et des cafés sympas devant lesquels les gens font la queue sans montrer le moindre signe d’impatience.

 

Candy Showtime c’est un fabriquant artisanal de bonbons originaux. Dans la boutique, on peut bien sûr acheter des bonbons, mais également assister à la fabrication des sucreries en direct.

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Il est même possible de s’inscrire à des ateliers de fabrication de bonbons qui ont lieu le week-end, mais les places sont très limitées et les sessions sont rares. Ce jour-là, on pouvait donc voir des enfants fabriquer des bonbons avec l’aide du staff à l’intérieur du magasin.

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Une petite fille toute fière de montrer sa création à sa maman

 

Dans la boutique, il y a toujours des nouveautés qui sont proposées et selon les saisons, certaines confiseries sont proposées en édition limitée. Bref, encore du mignon, du kawaii .

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Doreamon, Hello Kitty…, si tu connais pas, t’as raté ta vie

 

5- Tirer notre horoscope au temple Sensoji à Asakusa

 

Le temple Sensoji, dédié à la déesse bouddhique Kannon, est le plus ancien de Tokyo et sa construction date de l’an 628. L’image de son entrée est célèbre pour sa porte principale gardée par 4 dieux (2 à l’avant et 2 à l’arrière) à laquelle est accrochée une lanterne rouge géante.

Impossible de manquer l’entrée principale avec tout ce monde!

 

La visite du temple Sensoji mérite bien sûr un récit à elle seule (je le publie dès que possible). Mais concernant le tirage des omikujis, ces petits papiers qui prédisent l’avenir (donc la bonne ou la mauvaise fortune), c’est bien ici que nous avons pu le faire à la manière traditionnelle. En effet, la plupart des sanctuaires et temples simplifient le procédé en mettant à disposition des boîtes transparentes dans lesquelles il suffit de tirer son omikuji au sort (j’en ai parlé dans mon récit sur Hiroshima).

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Pour faire un tirage à la manière traditionnelle:

  • il faut d’abord secouer une boîte octogonale contenant des baguettes pour les mélanger (en pensant très fort à son souhait c’est mieux)
  • ensuite, pencher la boîte pour faire sortir une baguette par le seul trou qui se trouve sur le dessus de la boîte
  • bien mémoriser le signe (il y a 13 bénédictions et 13 présages) qui se trouve sur la baguette et le retrouver sur les tiroirs contenant les omikuji
  • prendre son omikuji et le lire.

 

Si la prédiction est bonne, il faut la conserver. Mais dans le cas contraire, il faut la plier et l’accrocher sur présentoir du temple ou une branche d’arbre pour en quelque sorte conjurer le sort (rien n’empêche de remettre une pièce de 100 yens et tirer  un nouvel oracle immédiatement !).

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6- Visiter le Gundam Base à Odaiba

 

Gundam c’est une série animée japonaise de science fiction qui existe depuis les années 1980 avec des robots télécommandés ou pilotés par des humains. Et pour ceux qui ne connaissent pas, je vous arrête tout de suite: NON ce ne sont pas des Transformers!!

Bref, inutile d’être geek ou fan de la série pour passer voir l’univers et les maquettes de ces incroyables robots à Odaida, à commencer par le gundam géant placé devant le centre commercial Diver City.

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Le Unicorn Gundam géant d’Odaiba

Le stock de la maquette du Unicorn Gundam (le Gundam licorne) est régulièrement épuisé dans la boutique du Gundam base où l’on peut voir de très belles expositions sur l’univers Gundam, et aussi une maquette de l’usine de fabrication des Gunpla.

Gundam est la franchise la plus rentable de Bandai. Il existe même un championnat mondial de constructeur de Gundam et on peut admirer les créations des meilleurs compétiteurs internationaux regroupés dans une vitrine.

Au fond de la salle d’exposition, les impatients bénéficient d’un espace réservé pour construire leur Gunpla immédiatement après leur achat, sans attendre de rentrer à la maison.

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A Diver city, il y a également un Gundam Café (au rez-de-chaussée), mais qui pour moi n’a rien d’un café à thème. Juste un comptoir pour des snacks et boissons à emporter.

Maintenant, à vous de jouer !

 

 

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Une après-midi à Kamakura (Japon)

Kamakura n’est pas un quartier de Tokyo mais une petite ville côtière très prisée de la préfecture de Nikagawa, à environ 50 mn au sud de la capitale en train rapide (Yokosuki line depuis Tokyo Station, gratuit avec le JR Pass).

Quand on a envie de voir la mer (un peu comme les parisiens vont à Deauville), on peut donc s’évader quelques heures de la mégapole tokyoïte pour se ressourcer dans l’atmosphère rafraîchissante de cette ancienne capitale des shoguns.

Là aussi évidemment, il y a beaucoup à voir et à savoir… le temps passé à Kamakura était bien trop court mais néanmoins inoubliable.

 

1- Komatchi dori

 

En face de la sortie de la gare, on aperçoit l’entrée de la célèbre rue Komachi-dori (ou Komachi street) dont l’entrée est reconnaissable par son grand torii. Evidemment, c’est bondé (mais moins qu’en été)  et on la traverse généralement pour se rendre au Tsurugaoka Hachimangu, sanctuaire le plus proche de la gare de Kamakura. On peut aussi éviter cette rue très touristique et sa foule en passant par une avenue parallèle (ce qu’on a fait au retour).

 

Dans cette rue, il y a essentiellement des boutiques de souvenirs (surtout à l’effigie du Big Bouddha de Kamakura), des cafés, des restaurants, des glaciers. Il y avait même une boucherie qui vendait des salaisons et une petite librairie avec des étagères remplies de livres jusqu’au plafond.

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Biscuits à l’effigie du Big Buddha de Kamakura

 

L’une des spécialités de Kamakura c’est le shirasu, des petits alevins consommés frits, cuits à la vapeur, séchés ou crus.

On achètera du shirasu séché agrémenté d’amandes et d’algues vendu chez Mame Mame, dans une jolie boutique où l’on pouvait goûter à peu près à tous les produits (avoir la possibilité de goûter aux produits avant d’acheter, c’est quelque chose qu’on a beaucoup apprécié au Japon).

 

On s’arrêtera ensuite dans l’une des boutiques de Sugi Yohoen, une chaîne de boutiques japonaise qui vend du délicieux miel. Sugi Yohoen propose plusieurs gammes de produits étonnants à base de miel, comme des pickles de gingembre au miel. On a vu 4 boutiques dans Kamakura, dont 3 dans Kamachi dori.

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Rafraîchis par un jus de fruits au miel et yuzu, on poursuit notre route et on arrive au Tsurugaoka Hachimangu .

 

2- Le temple de Tsurugaoka Hachimangu

 

La ville compte de nombreux temples et sanctuaires, et le sanctuaire de Tsurugaoka Hachimangu est le plus proche de la gare de Kamakura. C’est donc vers ce sanctuaire que nous nous sommes dirigés en premier lieu après avoir traversé Kamachi dori.

C’est le temple shinto le plus important de Kamakura. A l’époque médiévale, il symbolisait le centre religieux et politique de Kamakura. Il est entouré d’un grand parc et de 2 grands étangs .

 

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Ici aussi, nous croisons des classes d’enfants en sortie scolaire, regroupés sagement sous les pins et devant un mur de barils traditionnels de saké constituant une offrande au temple.

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Toujours des files d’attente pour acheter des omamori (petits sachets en tissu contenant une prière ou une inscription sacrée qui vous offre une protection selon ce que vous souhaitez) et des ema (planchettes en bois sur lesquelles on inscrit un souhait ou une prière et qu’on suspend sur un présentoir du temple concerné). Je n’ai pas pu m’approcher pour photographier ceux de ce temple.

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On accède au bâtiment principal, le Hongu, par un escalier assez raide. On a compté, il y a une soixantaine de marches (bon désolé, c’est approximatif mais aucun de nous ne se souvient précisément du nombre ! ah ah)

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Il est interdit de filmer et de photographier à l’intérieur. C’est vraiment très beau (oui c’est banal comme mot, mais c’est vrai). Ce jour-là, il s’y déroulait une cérémonie rassemblant des enfants et leurs familles qui faisait un peu penser à une première communion chez les catholiques (mais nous ne parviendrons pas à en savoir plus sur l’objet de cette cérémonie). Nous nous sommes éclipsés respectueusement pour les laisser tranquilles.

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Trois petites filles en tenues de cérémonie devant le temple

Dans le ciel, les buses de Kamakura tournoient au-dessus de nos têtes. Nous descendons par un petit escalier à l’écart de la foule et nous rencontrons un petit écureuil très joueur qui fera la joie des enfants pendant un long moment près d’un bassin rempli de carpes koi.

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On reste un petit moment assis aux abords du temple, mais le jour décline déjà et il faut vite se rendre au temple Hasedera dédié à la déesse bouddhique de la miséricorde Kannon situé sur les hauteurs de Kamakura.

 

3- Le temple Hase-dera

On retourne donc à la gare pour prendre cette fois la ligne Enoden (il faut payer le trajet, le JR Pass ne fonctionne pas sur cette ligne) à bord du joli petit train local de Kamakura.

 

L’entrée du temple est payante cette fois (300 yens/adulte et 100 yens/enfant). Il est relativement tard et l’avantage c’est qu’il y a moins de visiteurs, mais l’inconvénient c’est qu’on a peu de temps pour tout voir (encore une excuse pour revenir!).

On pénètre dans l’enceinte en traversant un joli jardin, avec des ponts et des bassins. On peut continuer pour visiter une grotte où sont entreposées des statuettes ou monter des escaliers pour accéder au temple.

 

 

Au premier pallier, on arrive devant un premier autel dédié à Kannon entouré de petites statuettes qui nous rappellent celles vues au Mont Misen à Miyajima et dont on aura enfin l’explication.

 

Il s’agit de statues de Jizo un bosatsu (« un saint ») protecteur des enfants. Dans la tradition bouddhiste, Jizo est chargé d’accompagner les morts et de les sauver des enfers. Les enfants partis trop tôt n’ont pas eu le temps d’accumuler des bonnes actions pour être sauvés de la souffrance des enfers. Les parents demandent alors à Jizo de les protéger pendant leur voyage, et couvrent les statuettes de bonnet ou d’un bavoir. Il y a aussi beaucoup de fleurs pour remercier Jizo.

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La légende raconte qu’il y a des siècles, un moine avait sculpté 2 statues de Kannon dans le bois d’un arbre sacré (un camphrier) dans la région de l’actuelle préfecture de Nara. L’une a été consacrée à Nara et l’autre a été jetée à la mer avec une prière pour le faire réapparaître et sauver les gens ailleurs. Quinze ans plus tard, la statue est réapparue sur une plage près de Kamakura où elle fut transportée et le temple Hasedera fut construit pour l’accueillir. La statue en bois de Kannon à 11 têtes ne peut pas être photographiée.

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Les ema (tablettes votives en bois à accrocher sur les présentoirs du temple) du Hase-dera représentant des enfants et des statuettes de jizo sont dédiés aux voeux de fécondité et aux remerciements à jizo.

 

 

Il est possible également d’écrire ses voeux à la déesse Kannon sur une coquille d’huître, car selon la légende, la statue de Kannon a dérivé pendant 15 ans dans la mer sur des coquilles d’huîtres.

 

 

Sur le grand deck situé à droite du temple, on peut bien sûr s’asseoir, se restaurer, bénéficier de la wifi gratuite et surtout avoir une magnifique vue sur Kamakura.

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C’est le moment de descendre vers la plage pour regarder le coucher du soleil avant de retourner prendre le train à la gare.

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Ainsi s’achève ce bel après-midi à Kamakura…

 

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