Palais royal, hanbok, rooftop et barbecue à Séoul (Corée du Sud)

Voilà un titre de billet qui annonce le récit d’une journée bien remplie!

Les sites et musées historiques à visiter ne manquent pas à Séoul. Palais et jardins, remparts, temples et sanctuaires… quand on est contraint par le temps, il vaut mieux se concentrer sur les incontournables. Du coup, on a décidé de visiter le Gyeongbokgung, le « palais du bonheur resplendissant », l’un des 5 ensembles palatiaux de la capitale (et aussi le plus touristique) au nom tellement poétique.

Nous nous rendons au palais en métro et nous prenons la sortie 5 qui donne immédiatement sur le musée du palais et l’entrée du palais lui-même. On a oublié le prix du ticket d’entrée, mais c’était pas cher du tout et c’est gratuit si on porte le hanbok, le costume traditionnel coréen.

Les boutiques de location de hanbok alternent avec les restaurants de cuisine traditionnelles dans les rues proches du palais de Gyeongbokgung

Le prix de la location de hanboks varie selon la durée :  à partir de 10 000 wons pour 2h et 15 000 wons pour 4h. Ensuite, ce prix de base augmente selon les options choisies et les embellissements présents sur les tenues (broderies, tissus, motifs…) et les accessoires (chaussures, jupon, chapeau, sac…). Bref, ça peut monter très vite!

De nos jours, les hanboks sont surtout portés lors des fêtes et cérémonies. Il y a des modèles pour les mariages, le nouvel an…. et bien sûr, il existe différents modèles reflètent également le statut social.

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Toutes les boutiques que nous avons vues proposent les mêmes tarifs. Il est possible de laisser son sac à dos et ses habits dans un coffre gratuitement. La mise en beauté (coiffure traditionnelle avec 1 petit accessoire au choix) est gratuite également.

Clientes patientant avant de passer au stand coiffure du magasin

Comme les châteaux médiévaux que nous avons visité au Japon, le Gyeongbokgung a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises (notamment lors de l’invasion japonaise au 16ème siècle et lors de la seconde guerre mondiale au 20ème siècle).

C’est donc une version restaurée des édifices de la principale résidence royale que l’on peut visiter aujourd’hui. Certaines parties étaient d’ailleurs en cours de restauration lors de notre passage, mais le site vaut vraiment le coup d’oeil.

On a particulièrement aimé les bâtiments où se trouvaient la résidence de la reine et le pavillon Heumgyeonggak («vénération respectueuse des voies du ciel») utilisé par le roi pour des observations et des recherches astronomiques et agricoles.

Par ailleurs, ce qui est frappant c’est que le palais se trouve au beau milieu des gratte-ciels d’un quartier moderne avec en arrière-plan le mont Bugaksan. Le site est assez grand mais on peut le visiter facilement sans se perdre à l’aide du plan remis à l’entrée.

Note pour plus tard: faire une randonnée au mont Bugaksan
C’est vrai que les lieux ont une atmosphère toute particulière avec tous ces visiteurs en habits traditionnels.

Pour compléter la visite du palais, on s’est rendu au Musée national folklorique (entrée libre avec le ticket du Gyeongbokgung) qui se trouve également sur le site.

Entrée du Musée national folklorique

Il abrite plusieurs expositions permanentes sur l’histoire du peuple coréen, le mode de vie coréen et le cycle de vie  des coréens de la naissance à la mort (anniversaires, éducation, mariage, famille et carrière).

Reconstitution d’une cérémonie de mariage traditionnel

Pour nous, la visite de ce petit musée constitue une excellente introduction aux arts et à la culture traditionnelle coréenne (peinture, calligraphie, musique, acupuncture, arts divinatoires, superstitions, jeux…).

Les collections comportent en grande partie des éléments confiés par de généreux donateurs grâce auxquels des objets du quotidien devenus des pièces rares et précieuses peuvent désormais être présentées à tous.

En bonus, le musée national folklorique abrite également un Musée national des enfants. L’exposition du moment porte sur la découverte de l’Asie à travers sa culture culinaire à la fois diverse et universelle. Les installations ludiques et colorées permettent aux enfants de vivre une expérience interactive instructive et amusante. Petit bémol, certains objets exposés ne sont pas légendés en anglais.

 

Ensuite, c’était pas fait exprès, mais on quitte le palais pile à l’heure de la relève de la garde (la relève a lieu toutes les heures de 10h à 16h). Super !

Profitant du beau temps, nous décidons de nous rendre au marché d’Insadong que l’on décrit comme populaire et typique. En sortant du métro on se plante un peu de direction et on se perd dans le quartier. Ce qui n’est pas pour nous déplaire car c’est comme ça qu’on sort un peu des sentiers battus, si sentiers battus il y a. Nous traversons plein de petites ruelles bruyantes et vivantes, remplies de restaurants, de bijouteries, de poissonneries, d’épiceries, de marchands ambulants… bref, si ça se trouve on a tourné en rond, mais on s’est bien amusé.

Nous arrivons ensuite au sanctuaire Jongmyo, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais c’est déjà la fin de l’après-midi, donc trop tard pour une visite digne de ce nom. On a beaucoup marché et on cherche un endroit pour se reposer un peu.

Notre curiosité nous amène à suivre des passants qui se dirigent vers un bâtiment assez peu remarquable mais qui nous réserve une jolie surprise avec un rooftop offrant une vue à 360°. Parfait pour patienter jusqu’au coucher du soleil.

C’est pas tout ça, mais on a faim! On retourne donc dans les ruelles proches du sanctuaire où les restaurants de barbecue se succèdent. Il est tôt, mais les gens font déjà la queue devant les restaurants.

Alors on s’enfonce davantage dans les ruelles et on tombe sur un petit resto à l’agencement assez improbable avec des cartons entreposés un peu partout. Ils ont une carte en anglais, on s’installe et c’est parti pour un vrai festin chic et pas cher.

Avant de rentrer, on s’offre une petite balade digestive et nos déambulations nous mèneront à Ikseon Dong, un quartier trop mignon (voire un peu hipster) avec des ruelles piétonnes étroites remplies de jolies boutiques à la déco vintage, des cafés et des restaurants. Il faisait déjà nuit et la qualité de nos photos laissent à désirer mais on en garde un super souvenir.

On s’arrête devant un café proposant du pain perdu à la carte, la grande tendance du moment. On sait que les sud-coréens sont très doués en pâtisserie, on hésite à entrer. Finalement on ne prendra pas de dessert, le barbecue coréen était tellement copieux qu’on a tout juste de la place pour un verre d’eau dans l’estomac !

 

Conclusion: il faudra retourner à Séoul!

 

 

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