Si vous êtes de passage sur l’île principale de la préfecture d’Okinawa, je vous conseille de louer une voiture afin de découvrir plus librement les différents paysages et sites qu’offrent les lieux.
Attention, la majorité des parkings sont payants et relativement chers au Japon. Personnellement, je me suis tout le temps débrouillé pour me garer gratuitement en allant un peu plus loin que l’endroit que je souhaitais visiter puis en y revenant à pied.
1- Traduire son permis de conduire
D’abord, pour être autorisé à conduire au Japon, il est nécessaire de traduire votre permis de conduire. Pour un court séjour*, il vous en coûtera la modique somme de 3000 yens, soit environ 25 euros et votre traduction est valable 1 an à compter de sa date de délivrance.
Vous devrez donc détenir à la fois votre permis de conduire original ET sa traduction.
* pour les résidents au Japon, voir les conditions ici **A noter que, donc, votre permis international qui est délivré gratuitement en France n’est pas reconnu et ne peut pas être utilisé au Japon.
Seuls les bureaux de la JAF (Japan Automobile Federation) est habilité à délivrer une traduction certifiée de votre permis de conduire.
Japan Automobile Federation / JAF
2-2-17 Shiba, Minato-ku, Tokyo 105-8562
Tel. 03-6833-9100
La liste des bureaux de la JAf est consultable ici.
A Okinawa, il est possible d’obtenir la traduction de son permis de conduire en 1h au guichet du bureau de la JAF qui se trouve à Naha, la capitale de la préfecture :
Japan Automobile Federation / JAF
1-48-7 Maeda Urasoe-shi Okinawa
TEL:098-877-9225

Si vous ne pouvez pas vous rendre au bureau de la JAF de Naha, il est possible de faire une demande par courrier, à condition de fournir une adresse d’envoi au Japon (celle de votre hôtel par exemple). Une commission de 500 yens pour frais d’envoi postal viendra alors s’ajouter aux 3 000 yens de frais de délivrance de la traduction certifiée de votre permis de conduire.
2 – Louer une voiture à Okinawa
A ma connaissance, il n’existe pas de plateforme de location de voiture de particulier à particulier telle que Zotcar au Japon.
A Okinawa, j’ai pu constater qu’il y avait une demi dizaine d’agences de location classiques proposant des tarifs et des prestations relativement similaires représentées au comptoir des locations de l’aéroport de Naha.
Evidemment, il est possible de louer un véhicule sur internet, via les comparateurs tels que rentacar.com par exemple.
Toutefois, si comme moi vous passez à l’aéroport pour réserver votre véhicule, voici les différentes étapes:
- allez au 1er étage (1F) – attention 1er étage c’est le rez-de-chaussée au Japon – , comptoir d’information sur les locations de voiture. Là sont exposées toutes les brochures des agences de location (écrites en japonais ! )
- indiquez à la réceptionniste quel type de véhicule vous souhaitez louer (elle ne pourra pas vous répondre sur les questions concernant les conditions de location, il faudra voir avec l’agence directement)
- remettez-lui votre permis de conduire et sa traduction pour lui permettre de compléter votre bon (voucher)
- puis rendez vous à l’arrêt de la navette qui vous emmènera jusqu’au bureau de votre agence de location pour les formalités habituelles (souscription d’une assurance, signature des documents et paiement).

En consultant les brochures, j’ai trouvé que les prix et les prestations offertes étaient relativement similaires entre les agences de location.
Personnellement, j’ai choisi l’agence ORIX dont les horaires me convenaient mieux : ce sont les seuls qui ferment à 23h, les autres loueurs fermant à 20h.
L’état des lieux et la remise des clés se fait en 5 minutes. Lors de la restitution du véhicule, vous payerez le complément de carburant si vous n’avez pas pu refaire le plein dans une station service.
Le site internet d’ORIX est consultable en anglais ici.
3- Mes conseils pour conduire à Okinawa
Je vous donne ci-après quelques recommandations simples mais utiles pour rouler sereinement sur les routes d’Okinawa.
Conseil n° 1 : roulez à gauche !
Lorsque vous prendrez le volant, surtout gardez bien en tête qu’au Japon, on roule à gauche !
Au volant, les commandes sont inversées : la commande des essuie-glaces est à gauche, celle des clignotants et des phares à droite. Des petits détails qui peuvent déstabiliser au début.
Soyez très attentif, en particulier lorsque vous prenez un virage ou traversez un carrefour. En ville, les marquages au sol peuvent vous aider à mieux vous placer, comme ci-dessous.
Conseil n° 2 : faites attention aux feux de signalisation
Les feux tricolores sont situés en haut et en face de la voie. Regardez les photos ci-dessous pour mieux comprendre.
Conseil n° 3 : respectez les vitesses
Cela va de soi, mais tout de même …. J’ai constaté que les vitesses maximales étaient inférieures à celles que nous connaissons en France. Par exemple, sur l’autoroute, la vitesse était limitée à 80 km/h. Sur les autres portions de route la limitation était à 60 km/h ou 50 km/h. Les panneaux indiquant la vitesse maximale autorisée sont parfois peu visibles. Par ailleurs, les vitesses sont parfois marquées au sol. Enfin, votre GPS vous indiquera en temps réel les vitesses à ne pas dépasser.
Conseil n° 4 : prenez l’autoroute
Certes, elle est payante mais n’évitez pas l’autoroute. Inutile de perdre du temps sur les petites routes d’autant plus que les vitesses limites sont vraiment très basses. Mieux vaut pouvoir vous attarder dans les endroits où vous avez envie de vous arrêter.
Le passage au péage est très simple : toujours passer par les portiques hors ETC (réservés au télépéage). A l’entrée de l’autoroute, le ticket est délivré par une machine automatique, à la sortie, vous payez le prix affiché sur un écran à un caissier.
Bonne route !
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