Ce jour-là, nous étions en route pour Anse Lazio sur l’île de Praslin, lorsque nous apercevons un panneau indiquant » Zimbabwe » . Sans hésiter, nous quittons la route littorale principale et nous voilà donc en route pour… le Zimbabwe !
En route pour le « Zimbabwe »
La route débute avec une côte assez raide. D’abord nous traversons un petit groupe d’habitations plutôt colorées, puis la route se transforme assez rapidement en chemin relativement sinueux bordé d’arbres et parsemé de nids de poule, tout juste assez large pour permettre à deux véhicules de se croiser. Mais ici nous ne croiserons PERSONNE ni à pied, ni véhiculé…
Le plus haut point de vue de l’île
Après quelques virages, nous atteignons le bout du chemin qui se termine en cul de sac et nous découvrons enfin le lieu-dit « Zimbabwe » , qui est le nom attribué au plus haut point de vue de l’île. Nous descendons de la voiture pour découvrir la vue plutôt jolie (mais sans plus), prendre quelques photos et nous dégourdir un peu les jambes.
Pour repartir, nous empruntons le même chemin en sens inverse pour redescendre vers le littoral en admirant les panoramas offerts à nos regards.
Cependant, après quelques virages, nous faisons face à un obstacle de taille …
A notre grande surprise (et c’est un euphémisme), nous constatons qu’il est impossible de passer avec notre voiture sur la route nous avions empruntée quelques minutes plus tôt.

Autour il n’y a PERSONNE et nous ne captons AUCUN RESEAU MOBILE. Deux solutions s’offrent à nous : aller à pied jusqu’au hameau situé quelques kilomètres plus bas pour demander de l’aide ou se débrouiller tout seuls pour dégager la voie.

On va pas passer la nuit ici !
Je tente alors le tout pour le tout et j’entreprends de libérer le passage en commençant par retirer les feuillages et en brisant les petites branches à mains nues.
Le parfum que dégage le camphrier est envoûtant et j’ai un peu l’impression que mes forces se décuplent. Au bout de quelques minutes, je parviens à créer un petit passage pour la voiture sous les yeux ébahis et les applaudissements de mon fan club.


Bref, tout est bien qui finit bien !